Veille M3 / À la recherche d’un sommeil perdu
Article
Dormait-on forcément mieux avant ? À partir de l’ouvrage « La grande transformation du sommeil de R. Ekirchun », regard prospectif sur les enjeux de ce temps si utile.
< Retour au sommaire du dossier
Article
Ins-pi-rer... Ex-pi-rer...
Répétée jusqu’au dernier souffle, la respiration fait circuler quotidiennement quelques 12 000 litres d’air dans notre corps. Autant dire que ce processus vital demande une confiance forte dans la qualité de cet élément qui nous irrigue car, contrairement à l’eau ou à l’alimentation, le marché de l’air pur en bouteille est encore une niche et un luxe. Respirer constitue donc un gage de confiance dans une politique de qualité de l’air, perçue comme le reflet de la préoccupation des gouvernants de préserver la santé des gouvernés.
La pollution de l’air est composée de polluants primaires directement rejetés dans l’air par une source identifiée d’origine humaine (trafic routier, industrie, chauffage, agriculture, etc.) ou naturelle (ex. une éruption volcanique), et de polluants secondaires se formant à partir de réactions chimiques entre différents polluants primaires, déjà présents dans l’air (ex. ozone et pluies acides). Les effets toxiques de cette pollution sur le vivant sont désormais bien établis. Humains, animaux, plantes et même bâtiments pâtissent d’une exposition plus ou moins prolongées à ces polluants.
C’est là que l’ouvrage vient interpeller le gouvernement de l’intérêt général, en rappelant que « le choix, le développement et l’histoire de chacun [des dispositifs destinés à lutter contre la pollution de l’air] renseignent sur la manière dont se confrontent, coexistent ou s’organisent les intérêts liés à l’économie, à la santé et à l’environnement. En ce sens, ils sont la traduction des mouvements sociaux et politiques qui les font naître, les modèlent et leur donnent une expression révélatrice des rapports de force nouées entre les protagonistes. Leur diversité ne révèle pas tant de l’efficacité supposée de tel ou tel dispositif mais de la variété des arbitrages qui se déploient dans différents champs professionnels et de la capacité qu’ont les parties prenantes d’imposer leurs points de vue. Et tout comme les modalités de leur diffusion, les mécanismes qui les génèrent donnent des indications sur la politique internationale de l’environnement et les rapports de force entre nations » (p. 31).
À problème identique, traitement différent selon les époques, les lieux et les scènes qui en débattent, comme l’illustre superbement la gestion de l’accident de Tchernobyl entre gouvernements allemands et français. À la politique de désinformation française répond l’arrachage des cultures contaminées, le confinement des animaux d’élevage, la communication allemande sur les taux de radioactivité. Ce décalage a poussé les groupes de scientifiques et d’écologistes vivant en zone frontalière à se doter d’outils de mesure de la radioactivité, puis à structurer un des premiers réseaux de surveillance de la qualité de l’air (ASPA intégré à ATMO, réseau des Associations régionales agréées de surveillance de la qualité de l'air) tout en militant pour le droit à l’information en construisant notamment un indice de pollution destiné au grand public.
La mise en visibilité d’un phénomène de pollution par la création d’indices et la mise en place de seuils d’information et d’alerte peut contribuer à une « fabrique de l’ignorance » par le choix de ce qui est invisibilisé : la fixation des seuils, conformes ou non aux normes de l’OMS ou encore la focalisation sur leur dépassement. Cette attention aux pics de pollution, tant par les autorités administratives, politiques, que les médias, participe ainsi « de la construction d’une attention sur un sujet qui est mineur », au détriment de la pollution de fond. De même, le cantonnement de la pollution de l’air intérieur à une question technique et domestique tend à faire oublier ses déterminants socio-économiques et des taux de pollution parfois très supérieur à ceux de l’air extérieur.
Si le nouvel indice officiel ATMO de qualité de l’air est plus précis, il se veut aussi plus explicite pour les citoyens afin de les aider à relier qualité de l’air et risques pour leur santé. Pour autant, il reste abscons.
La terminologie internationale basée sur les seuils, ou encore l’approche nord-américaine affichant clairement la dangerosité, offrent une information plus précise (et potentiellement plus anxiogène ?). À quand le hissage de drapeaux de qualité de l’air à l’instar du risque de baignade ?
Sur ce point, Franck Boutaric ne laisse aucune place au doute. L’air ne fait pas le poids face aux enjeux de croissance économique. Les organisations internationales se sont saisies de la pollution de l’air dès qu’il a été clair, à partir des années 50, qu’elle n’était pas une problématique localisée dans le temps et l’espace mais faisait fi des frontières. OCDE, OMS, Commission économique européenne des Nations Unies (CEE/NU), programme des Nations unies pour l’Environnement en tête, ont ainsi permis d’inscrire la pollution de l’air à l’agenda des différentes nations en transformant, bon an mal an, leurs perceptions des enjeux sanitaires, environnementaux, voire économiques, en orientant les législations et développant de multiples instruments d’action publique (seuils, outils de mesure, interdictions de polluants, plafonds d’émissions, etc.), tout en soutenant fortement la production des savoirs. Mais, l'OMS mise à part, le présupposé de base était, et reste, clair : la qualité de l’air et plus largement les politiques environnementales ne doivent pas venir obérer le développement économique mondial.
La participation croissante dans la gouvernance mondiale des acteurs privés porteurs d’un discours environnemental libéral apparaît pour Franck Boutaric, « comme une des causes de l’effacement ou du déclin du politique ». Cette évolution signe l’impossibilité d’une approche « politique radicale et globale » visant les déterminants structurels de la pollution de l’air, donc la remise en cause des modèles de production et d’organisation économique et sociale (urbanisme, transport, énergie, etc.) et les intérêts de ces acteurs (ex. absence d’objectifs chiffrés et contraignants donnés aux différents secteurs émetteurs de pollution). Renversant l’argument, le Sénat ou encore l’Ineris essayent d’influencer les décisions en montrant justement « le coût de l’inaction » ou encore la compensation du coût de mesures spécifiques de lutte de par les seuls bénéfices sanitaires attendus. Malgré la multiplicité des outils de planification à différentes échelles locales et nationales, et un effort d’intégration des problématiques environnementales, l’auteur pointe la persistance de cloisonnements institutionnels et disciplinaires préjudiciables.
En Chine, c’est l’épisode de pollution majeur en janvier 2013 qualifié « d’Airpocalypse » qui a conduit à une sortie progressive du déni des pollutions environnementales du pays. Avec près de 500 manifestations citoyennes par jour pour demander des changements, la pollution de l’air est un des rares domaines dans lequel l’action citoyenne a été suivie d’effets (transparence des données de qualité de l’air, lancement d’un plan national de lutte, baisses ciblées de la pollution) et se révèle un nouveau levier d’influence à côté de la mobilisation des artistes. Au-delà de ses impacts économiques évalués à 1 400 milliards de dollars annuels par l’OCDE, et une perte d’attractivité sur la scène internationale, la pollution de l’air a pour elle d’être indifférente aux classes sociales, même si les populations les plus aisées peuvent minorer leur exposition par leur choix résidentiels, leur pouvoir de lobby (contrer une implantation d’équipements polluants) ou encore par l’investissement en dispositifs de protection (purificateurs, masques, etc.).
Mais la réactivité du gouvernement chinois et l’ampleur des ambitions et des mesures sont intéressantes à analyser à la lumière des travaux de recherche de Yida Zhai, professeur à l’École des Affaires internationales et publiques de l’Université Jiao Tong (Shanghai) : comment la qualité de la gouvernance (au sens de performance du gouvernement dans la conduite de ses politiques économiques, politiques, sociales, environnementales) affecte-t-elle l’adhésion des citoyens au modèle de régime politique d’un côté, et aux fonctionnaires et institutions en place de l’autre ? Cette dynamique est-elle différente entre régimes autoritaires et démocraties libérales ? Comparant Chine, Japon et Corée du Sud, il montre ainsi que la « probité » politique (respect de l’État de droit, lutte contre la corruption...) joue en faveur du modèle de régime politique quel qu’il soit. Il pointe l’importance de l’équité sociale comme facteur de soutien au gouvernement chinois en place. S’attaquer aux puissants intérêts économiques des provinces et des sociétés d’État dans sa lutte contre la pollution atmosphérique aurait ainsi permis au gouvernement de maintenir l’adhésion de sa population.
Autre particularité d’un régime autoritaire, la gouvernance économique impacte tant le soutien au modèle de régime que celui aux gouvernement et institutions. Il en tire la conclusion que « le système politique chinois est moins stable qu’il n’y paraît » car le soutien populaire à ce modèle autoritaire demande aux gouvernants d’être performants tant sur le registre politique qu’économique. À l’inverse, l’attachement des populations des régimes démocratiques aux principes démocratiques semble jusqu’à présent peu affecté par une faible performance économique, vue plutôt comme un échec de gouvernants soumis au couperet électoral.
Si le discours public en matière de qualité de l’air surfe sur l’imaginaire d’une gouvernance publique reposant sur la responsabilité individuelle, l’auteur souligne à quel point ce message est pernicieux. D’une part, il repose sur la croyance erronée que l’intérêt général est conforme à la somme des intérêts particuliers. D’autre part, il promeut le gouvernement par l’adaptation, nouveau paradigme de la gestion des pollutions décrié par Soraya Boudia et Nathalie Jas, les autrices de Gouverner un monde toxique. En accréditant l’idée que les risques sont inhérents à l’activité humaine et ne peuvent être évités, « ce mode de gouvernement opère ainsi un travail d’occultation explicite et assumé, transférant la responsabilité de la gestion de l’exposition aux risques (et des dommages qui peuvent en résulter), des autorités publiques et des industries polluantes aux individus, sommés d’apprendre à vivre dans un monde durablement pollué ». Dans de telles conditions, il est très difficile pour les citoyens de faire bouger les lignes et d’imposer leur ambition en matière de santé publique.
Pour Franck Boutaric, l’échec du politique ouvre la voie à des formes plus radicales d'actions, comme en témoigne la démocratisation du recours au judiciaire dans tous les pays. Le succès des démarches est un signe donné par les magistrats de la priorité des enjeux : annulation des permis de construire d’immeubles ponts au-dessus du périphérique à Paris, pourtant lauréats de « Réinventer Paris », arrêt du Conseil d’État enjoignant le gouvernement de respecter ses obligations en matière de qualité de l’air assorti d’une astreinte de 10 MLS € (confirmation que les divers plans sont assortis d’une obligation de résultat et pas seulement d’une obligation de moyens), reconnaissance de la responsabilité de la pollution de l’air comme cause de décès d’une fillette par la justice britannique, « warrior mums » et requête auprès de la cour suprême en Inde appelant à un confinement de New Dehli pour cause de pollution...
Preuve de la place de plus en plus stratégique du terrain juridique, l’assemblée générale des Nations unies vient de voter une résolution élevant au rang de droit humain universel, l'accès à un environnement propre, sain et durable. Alors, droit humain contre droit à polluer, une version contemporaine du choc entre le pot de terre et le pot de fer, ou du combat de David contre Goliath ? Quel qu’en soit le scénario, ce duel sera, à n’en pas douter, au cœur des prochaines décennies.
Article
Dormait-on forcément mieux avant ? À partir de l’ouvrage « La grande transformation du sommeil de R. Ekirchun », regard prospectif sur les enjeux de ce temps si utile.
Article
La Lune, symbole d'une altérité radicale à notre monde ?
Article
Dans un monde qui se réenchanterait pour mieux se réconcilier avec le non-humain, que nous dirait-il de nos anomies actuelles ?
Article
Dans une société tournée vers une consommation à outrance, la sobriété peut-elle dessiner un nouveau chemin vers le bien-être ?
Article
Cheminer vers la sobriété : L’altruisme est-il le balancier nécessaire à cette démarche de funambule ? « Pas si simple », répond la mathématicienne Ariadna Fossas Tenas
Article
Aurianne Stroude, sociologue spécialiste de la transformation des modes de vie en lien avec les enjeux écologiques, décrypte le changement social qui opère au-delà des évolutions individuelles.
Article
La Revue dessinée a publié plusieurs reportages sur les conséquences écologiques et sociales de nos usages digitaux. Avec humour, l'un de ces textes nous permet de prendre la mesure du piège écologique que constitue notre addiction au numérique.
Article
Quel rapport avec le monde d’aujourd’hui, l’Anthropocène, la crise des imaginaires, ou encore les limites planétaires ?
Article
Au cœur des débats qui entourent la redirection de nos organisations, le rapport entre transition et modernité interroge les ressources intellectuelles disponibles pour penser le futur.
Article
L’éco-anxiété : pathologie mentale ou réaction normale face à une majorité dans le déni ?
Article
À quelles ressources avons-nous renoncé en stigmatisant les comportements de celles et ceux qui défient notre idéal d’équilibre et de raison ?
Article
Dans son ouvrage « Pop & psy. Comment la pop culture nous aide à comprendre les troubles psychiques », le psychiatre Jean-Victor Blanc s’appuie sur les œuvres et figures de la culture populaire pour parler différemment de la santé mentale.
Article
Et si le web nous rendait fou ? Ou pire, malheureux ? Analyse de l’impact des TIC sur notre santé mentale…
Interview de Lucie Vacher
VP de la Métropole de Lyon Enfance, Famille et Jeunesse
Article
La famille, considérée parfois comme valeur suprême est pourtant un important marqueur d’inégalités. Dès lors, qu’en faire ? Peut-on envisager l'abolition de la famille ?
Article
À partir de l’ouvrage « Pas d’enfant. La volonté de ne pas engendrer » d’Anne Gotman, exploration des enjeux liés au choix de ne pas devenir parent.
En croisant les approches historique, démographique, sociologique et psychologique, éclairage sur cette tendance croissante.
Article
La structure des ménages a un impact notable sur notre empreinte carbone. Et si la solution consistait à inventer de nouvelles façons de vivre ensemble ?
Article
La Fraternité, troisième pilier de la devise républicaine et représentation symbolique de la relation entre « famille » et « nation ». Mais demain, est-ce encore de ce lien dont nous aurons besoin ?
Article
Les réseaux sociaux s’incrustent au sein des familles : trait d’union ou facteur de division ?
Article
En prenant une perspective historique, que nous disent les évolutions du modèle familial porté par l’État en matière de contrat social ?
Interview de Cédric Van Styvendael
Vice-président de la Métropole de Lyon délégué à la Culture et maire de Villeurbanne
Article
À quelles conditions nos fêtes pourraient-elles devenir plus écologiques ? Les chiffres-clé pour mieux comprendre là où l’on peut agir !
Article
A-t-on perdu le goût de la fête ? Cela date-t-il des confinements, ou le mal est-il plus profond ?
Article
Derrière les débats sur ce que peut ou doit être une authentique fête, des enjeux beaucoup moins légers que ce que le sujet pourrait laisser croire…
Article
Et si la possibilité d’une fête tenait avant tout à l’architecture des lieux de cohabitation ?
Article
Comment les médias sociaux et leurs algorithmes transforment notre manière de faire la fête.
Article
Quelles sont les principales sources d’émission de polluants, et quels effets ont-ils sur la santé et l’environnement ? Éléments de réponse en images et en chiffres.
Article
Fête et droit, deux champs irréconciliables ? Ou les deux faces d’une même pièce, assurant la régulation de l’ordre social et mobilisables de concert ?
Interview de Delphine Praud
Épidémiologiste au département Prévention Cancer Environnement de Centre Léon Bérard de Lyon
Article
À partir d’une étude du Centre Léon Bérard et du Centre de lutte contre le cancer de Lyon et Rhône-Alpes, quel impact de l’exposition quotidienne à un air pollué ?
Article
À partir du roman « La Horde du Contrevent » d’Alain Damasio et de son étude par Antoine Saint-Epondyle, réflexion sur les usages de l’imaginaire de l’air.
Article
Après la poussée de complotisme constatée pendant la pandémie, quels enseignements tirer pour réconcilier sciences et engagement citoyen ?
Article
Quelles sont les raisons et les conséquences de l’usage croissant des outils de mesure de qualité de l’air par les citoyens ?
Article
Analyse et mise en perspective de l’ouvrage « L’art de gouverner la qualité de l’air » de Franck Boutaric, politologue spécialiste des enjeux de pollution atmosphérique.
Interview de Thomas Zimmermann
Co-fondateur du Lyon Street Food Festival
Article
Alors que les particularismes alimentaires se multiplient, peut-on perdre le goût des autres ?
Interview de Diane Dupré La Tour
Co-fondatrice des Petites Cantines
Article
D’où nous vient notre représentation de la « bonne chère », et comment évolue-t-elle ?
Article
À partir de nouvelles techniques de fermentation, analyse de la relation entre les humains, le vivant et les techniques.
Article
À partir des travaux des sociologues Vera King, Benigna Gerisch et Hartmut Rosa, réflexion sur l’introduction d’une logique d’optimisation dans notre relation au repas.
Article
De retour sur le devant de la scène culinaire mondiale, la gastronomie française conjugue soutien des pouvoirs publics et reconnaissance de la société civile.
Interview de Élisabeth Thiéblemont
Prospectiviste d’Eau de Paris
Article
Entre « L’eau mondialisée, La gouvernance en question » et la vision de l’association Eau Bien Commun, focus sur les mouvements sociaux liés à la gestion d’une ressource essentielle.
Article
Quel rôle pour la poésie dans l’émergence d’imaginaires nous réconciliant avec notre milieu ?
Article
Plongée dans les profondeurs d’un modèle économique où les mots « commun » et « besoin » sont remplacés par « offre » et « demande ».
Interview de Blandine Melay
Responsable du service Énergie Climat du Grand Lyon
Article
Refroidissement de data centers, extraction de métaux, gravure et nettoyage de semi-conducteurs : quid de la dépendance croissante à l’eau de l’industrie du numérique ?
Article
L’hydrobiologiste Christian Lévêque nous interpelle sur les concepts au cœur de la gouvernance de l’eau, et invite à élargir le cercle des décideurs.
Article
Un croisement du travail des historiens François Jarrige et Alexis Vrignon et du témoignage de Paul-Jean Couthenx de CoopaWatt pour saisir les enjeux de « l’énergie citoyenne ».
Étude
À partir d’une histoire de l’infrastructure énergétique, une réflexion pour penser la transformation de l’architecture de ces réseaux.
Article
Éolienne ou solaire, l’électricité verte a besoin de métaux rares. Quels dilemmes se cachent derrière la production locale d’énergies renouvelables ?
Article
En partant des nouvelles de SF de « Weight of Light », observation de pratiques émergentes qui associent dès aujourd’hui énergie solaire et numérique.
Article
Avec le collectif Paysages de l’Après-Pétrole, tour d’Europe des territoires dont le modèle de développement associe approche paysagère et transition écologique.
Article
De l’évolution de nos représentations symboliques jusqu’à la transformation concrète de notre base productive, réconcilier l’industrie et la société.
Article
Décryptage des perspectives ouvertes par les Scop, à travers les analyses croisées des parcours des entreprises Hélio-Corbeil et Solyver.
Article
Et si la fermeture d’un monde dépassé était le passage obligé pour nous ouvrir à de nouveaux horizons ?
Article
Analyse du point de vue de la militante Margaret Klein Salamon, pour qui l’urgence climatique exige de planifier la transformation de l’économie.
Article
À partir de l’ouvrage « L'Économie désirable - Sortir du monde thermo-fossile » de l’ingénieur, sociologue et économiste Pierre Veltz, réflexion sur le rôle du numérique dans une réindustrialisation écoresponsable.
Article
Quelles nouvelles représentations exige la réindustrialisation ? Analyse de l’ouvrage « Vers la renaissance industrielle » d’Anaïs Voy-Gillis et Olivier Lluansi.
Article
Synthèse du cycle de veille prospective consacrée au sport, ce champ où se rencontrent économie, écologie, technologie, santé et citoyenneté.
Article
Analyse de l’ouvrage « Une histoire populaire du football » de Mickaël Correia, auquel fait écho l’engagement féministe des Débuteuses lyonnaises.
Article
À partir de l’ouvrage collectif « Les Défis de l'Olympisme, entre héritage et innovation », tour d’horizon des grandes questions auxquelles les JO du futur devront répondre.
Article
Analyse de Playing against the clock, le rapport de l’ONG Rapid Transition Alliance consacré au développement du sport professionnel.
Article
Même dans le sport, « L’empire des chiffres » s’étend ! Analyse de l’évolution de nos activités physiques, à partir du travail du statisticien Olivier Martin.
Article
Analyse de l’ouvrage « Sport, démocratie participative et concertation ». Et si la participation citoyenne permettait de renouveler les politiques sportives ?
Article
Quelles perspectives les débats actuels sur la souveraineté numérique ouvrent-ils pour l’évolution des services publics locaux ?
Article
Entre géants du numérique et États en quête d’une nouvelle souveraineté en ligne, quid de la pensée critique et du militantisme de celles et ceux qui rêvent d’un Internet libre ?
Article
L’UE travaille actuellement à l’harmonisation et la régulation des usages numériques au sein de ses frontières. Avec sa directive sur le droit d’auteur, elle pose ses limites aux géants du web.
Article
Quel rapport entre écologie et souveraineté numérique ? Découvrez les enjeux soulevés par le rapport rendu par le Haut Conseil pour le Climat en décembre 2020.
Article
Avec son ouvrage « À la trace », Olivier Tesquet nous explique comment nos smartphones nous surveillent.
Article
Jacques Priol, consultant en gouvernance des données, tire les enseignements du projet Quayside à Toronto.
Article
En conclusion de ce cycle de réflexion, la Direction de la Prospective et du Dialogue public vous propose ce point de vue, entre synthèse des précédents billets et ouverture de perspectives.
Article
« Les Terrestres », la BD de Raphaëlle Macaron et Noël Mamère, nous propose un road-trip à la rencontre de ces « collapsonautes » qui ont fait « du combat pour la planète un mode de vie ».
Article
L’expo « Zones critiques », initiée et conçue par le sociologue et philosophe Bruno Latour pour le centre d’art ZKM, mêle arts et sciences pour alerter le public sur l’imminence de notre fin et l’inciter à réagir.
Article
À force de certitudes, les effondristes ont fini par agacer certains experts, tels que Catherine et Raphaël Larrère, qui s’en expliquent dans « Le pire n’est pas certain ». Ce qui ne veut pas dire que tout va bien…
Article
Avec son essai « Brutalisme », le philosophe Achille Mbembe nous emmène en Afrique, ce continent qui ne peut pas s’offrir « le luxe de la collapsologie », pour nous démontrer que quoi qu’il arrive, « le futur demeure ouvert ».
Article
À problème global, solution locale ? C’est ce que suggèrent Alexandre Boisson et André-Jacques Holbecq dans « Face à l’effondrement, si j’étais maire ? Comment citoyens et élus peuvent préparer la résilience ».
Article
Jusqu’à quelle température peut-on rester optimiste, et que penser des mesures déjà prises ?
Article
Quels nouveaux dangers pourraient être provoqués par la hausse des températures, et en quoi le sport pourrait-il être un levier pour éveiller les consciences ?
Article
Dans son fonctionnement actuel, notre système assurantiel ne pourrait-il pas devenir l’un des principaux facteurs d’injustice climatique ?
Article
En termes de stratégie environnementale et de vie démocratique, quels pourraient être les coûts cachés de cette adaptation ?
Article
À quoi sert ce nouvel outil de mesure et de projection, et quelles perspectives ouvre sa mise en œuvre ?
Article
À quoi l’Union européenne et ses États membres doivent-ils se préparer ?
Article
Qu’est-ce que cette jurisprudence pourrait changer à moyen et long termes ?
À quels basculements devons-nous nous préparer ?
Article
Avec "Tout noir" le secteur de la littérature jeunesse offre un aperçu des bagages culturels avec lesquels évolueront les citoyens de demain.