Veille M3 / [Infographie] Écologie… festive ! Nos fêtes peuvent-elles être plus sobres ?

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À quelles conditions nos fêtes pourraient-elles devenir plus écologiques ? Les chiffres-clé pour mieux comprendre là où l’on peut agir !
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Yohann Rech et la sociologue de l’action publique Marina Honta rappellent d’emblée que « l’action publique en matière de sport est [...] historiquement marquée par cette forme de gouvernance, où les fédérations sportives sont reconnues d’utilité publique et doivent mettre en œuvre des missions de service public ». Le sport moderne est ainsi paré de multiples bienfaits supposés, pour le corps et l’esprit comme pour l’individu et le collectif.
Ses vertus socialisatrices, éducatives, voire occupationnelles, ne cessent de se réactualiser : construction de terrains de foot et de basket en réponse aux émeutes des banlieues des années 80, mainmise des sports « masculins » sur l’espace public pour permettre le défoulement des garçons, sport pour les détenus... Le sport est un outil de lutte contre les inégalités, au service de l‘inclusion sur le modèle « Black, blanc, beur » de l’équipe de football après sa victoire de 1998, de la prévention de la délinquance, et de l’intégration des « filles de la cité ». Il semble capable de se mettre autant au service de la réussite professionnelle (apprentissage de valeurs et savoir-être transférables au monde économique, école de l'inclusion par le sport) que désormais de la santé publique, au travers de la santé pour tous, sans oublier la transition écologique, via les mobilités douces.
Cette instrumentalisation du sport par la puissance publique n’est pas nouvelle. Elle serait même intrinsèque, comme le rappelle le Conseil d’État dans son étude Le sport : quelle politique publique ? (2019) : « Au XIXe siècle, l’État est très vite intervenu pour favoriser l’émergence de la gymnastique moderne. L’éducation physique des corps, et ses implications directes en matières militaire, scolaire, d’hygiène et de santé, ne pouvaient laisser indifférent le détenteur légitime du pouvoir normatif dans ces secteurs ». Les politiques sportives sont ainsi sœurs de l’industrialisation et de la guerre. Dans les années 1920, c’est au tour des municipalités d’intégrer le sport à leurs politiques sociales dans une visée hygiéniste et éducative. Précurseur en la matière, le maire lyonnais Édouard Herriot inaugure le stade de Gerland en 1919 par ces mots : "Les sports sont un puissant moyen d'éducation de la jeunesse. [...] Il agit aussi sur la cité, sur la masse sociale tout entière. Il donne une morale au jeune homme ; il doit aussi améliorer la moralité de la masse."
Le sport, c’est le nouvel « opium du peuple » alerte le sociologue Jean-Marie Brohm sur France culture, car le sport est éminemment politique, qu’il soit de haut-niveau, pour tous ou « spectacle ». C’est le moyen par lequel le pouvoir priverait les masses de la prise de conscience de leur domination et des outils de contestation de l’ordre établi. L’émergence de la participation est-elle alors un moyen pour les citoyens sportifs de renverser la vapeur ? D’insuffler de la contradiction, de bousculer les légitimités historiques de représentants adoubés ?
[Sport mondialisé : du pain et des jeux #DATAGUEULE 60]
La tendance en matière de participation, ce sont les débats. L’ouvrage pointe la faible mobilisation des autres instruments participatifs : malgré ses limites, l’inexistence du référendum montre « la difficulté des décideurs politiques à soumettre aux citoyens des questions importantes de société et à accepter que ces mêmes citoyens aient une compétence politique et une capacité à infléchir des décisions publiques » (p.10). La candidature aux Jeux olympiques est un exemple emblématique : si les élus de la Ville de Paris et le comité d’organisation des JO 2024 ont refusé de demander l’avis des Parisiens, l’histoire des JO est ponctuée de retraits suite à un « non » citoyen sollicité (Hambourg, Munich, Calgary, Sion...) ou spontané (Boston, Budapest...). Face à l’impact de tels événements sportifs pour un territoire - en termes de finances publiques locales, de priorités d’investissements, de retombées réelles, etc. - Yohann Rech se demande si le référendum n’aurait pas le potentiel d’accroître la légitimité démocratique de ces projets, tout en œuvrant à la restauration de la confiance envers le politique.
Du côté des budgets participatifs à la forte portée symbolique, ils sont peu présents hormis au sein de quelques collectivités : les dispositifs brestois ou rennais montrent pourtant que le sport occupe une place centrale dans les demandes des habitants, dont les pratiques se transforment.
Glisse urbaine et « streetpark », « playground » basket, piste de danse en plein air, circuits de randonnée urbaine, jogging, Parkour, espaces de « street workout »... Comme le constate l’agence d’urbanisme de l’agglomération marseillaise, priorité dorénavant a une « pratique libre, gratuite, auto-organisée [qui réinvente les usages d’une ville devenue support et agrès] ». Les sportifs et sportives de tout âge s’invitent dans les espaces publics, dans les espaces naturels protégés, détournent les aménagements, entrent en conflit avec les usages et acteurs traditionnels.
[#4 - Lyon - French Freerun Family]
La pratique encadrée dans un club ne représente plus qu’un petit quart des modalités de pratique. Cet effacement sur le terrain des corps intermédiaires incite les collectivités territoriales à bousculer la « démocratie des porte-paroles », héritière de la relation singulière entre puissance publique et associations sportives (p.132). Car, pour paraphraser le sociologue Julien Talpin, « la démocratie participative peut-elle faire l’économie des « sportifs ordinaires » ? L’ouvrage nous plonge ainsi dans la fabrique du projet sportif local de Brest, des États généraux du sport de la Ville de Strasbourg, de la politique d’insertion par le sport du 19ème arrondissement de Paris et de l’élaboration d’un Plan régional « Sport, santé, bien-être ». L’exploration se poursuit au cœur de plusieurs massifs montagneux ayant connu de vifs conflits liés à l’émergence des sports de nature et pour lesquels la concertation a démontré certains de ses bienfaits.
Pour le politologue Philippe Dujardin, les démarches de participation, de « négociation », sont au système politique représentatif ce que le sismographe est aux vulcanologues : des instruments d’enregistrement d’un réel devenu difficile à capter autrement. Mais à la différence de l’outil originel, ces démarches, tout en rendant compte du réel, le transforme, même imperceptiblement.
Dans le 19ème arrondissement de la capitale, les débats ont permis de « transformer la conflictualité des discours en réflexivité collective » (p. 28), de poser la diversité des approches de ce qu’est « l’insertion par le sport » même si l’impact n’est que temporaire. Même si au final, c’est « la démocratie informelle des petits arrangements » qui s’est renforcée, c’est bien le club de boxe éducative, peu connu de l’élu, qui repart avec quelques créneaux supplémentaires. De fait, en faisant exister, le temps des débats, des acteurs peu visibles, l’espace ouvert a permis de dépasser « la seule dimension discursive puisqu’il est aussi le support de micro-réglages politiques à l’échelle locale » (p. 35). Favoriser l’interconnaissance peut donc aussi favoriser le maillage territorial.
Si, à Brest, le Projet Sportif Local n’a pas évité l’écueil de « l’illusion participative [...], servant pour partie des orientations déjà infléchies, voire des décisions déjà prises » (p. 53), et n’a pas été doté de moyens insuffisants pour réellement mobiliser les citoyens, les chercheurs estiment que « tout en étant politisé, ce type de dispositif fait figure de processus structurant pour un territoire, c’est-à-dire susceptible de faire évoluer la gouvernance du sport à Brest ainsi que de générer dans de multiples configurations, des impacts positifs, à plus ou moins long terme, en matière d‘offre associative, de politique municipale voire encore plus largement d’organisation des pratiques sportives organisées sur son territoire » (p.57). Deux réalisations concrètes plébiscitées par les usagers comptent ainsi parmi ces effets « réels ».
Par leur existence même, ces débats sèment donc les graines de nouveaux possibles pour la gouvernance des pratiques sportives : ouverture d’un espace de dialogue, prise de conscience des intérêts et finalités des autres parties prenantes, reconfiguration des rôles et des relations entre acteurs.
La diversité des études de cas présentées dans l’ouvrage témoigne de la capacité des sciences humaines et sociales à soutenir et nourrir un dialogue complexe entre citoyens, décideurs et techniciens de l’action publique. En-dehors d’alimenter un savoir académique sur l’état de la démocratie participative dans les politiques sportives françaises, l’implication des chercheurs tire ces dispositifs vers le haut : décryptage de l’inégalité des rapports sociaux (temps de parole accordé aux uns et aux autres, adressage, spatialisation des débats...), redistribution des légitimités en donnant une place aux « taiseux » et aux « illégitimes , mise en visibilité de thématiques invisibilisées ou minoritaires, alerte sur les représentations, les évidences et les consensus mous.
Pour les collectivités qui s’en emparent, ces analyses sont de puissants régénérateurs de leurs modes d’action, comme le montre la fécondité de l’approche par le genre des espaces publics, notamment ludiques et sportifs, ou encore de la transition écologique. Pour autant, cela ne révolutionne pas (encore ?) les modalités historiques de gouvernance comme en atteste la création de la fédération de parkour ou la régulation de la participation des associations sportives locales en matière de sport santé (p. 41).
Mais si l’avenir est à une proximité renforcée entre ceux qui font la politique et ceux qui la vivent, la réflexion ne doit pas se limiter aux seuls objets de la participation, sous peine de sclérose de l’intention elle-même. Entre nouveaux outils disséqués par la revue Participations (pétitionnement en ligne, tirage au sort, conseil citoyens, town meeting américains...) et nouveau paradigme de la démocratie convivialiste, l’avenir est ouvert.
Mais, à l’instar de ces exploits hautement improbables qui font la grâce du sport, les bienfaits de la participation à l’égard des politiques sportives n’ont-il pas vocation à émerger de l’imprévisible, de l’extraordinaire, de l’impensable ? S’appuyant sur la difficile implantation de la pratique du vol libre dans le massif de l’Oisans, Yohann Rech invite ainsi à laisser de côté ses acquis en matière de participation pour appréhender à leur juste valeur de nouvelles dynamiques citoyennes : « Ne peut-on considérer la désobéissance civile (qui rend public, visible et débattue le sentiment d’iniquité), comme une forme de participation au débat démocratique ? » (p. 89). Dans le fond, peut-être que le plus important reste de savoir à qui il appartient de fixer les règles du jeu.
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