Dans la mesure où notre budget n’est pas extensible, il y a un premier critère de répartition homogène de l’enveloppe sur le territoire. En liaison avec les Directions Régionales de la CDC, je sélectionne les dossiers qui me proviennent de quartiers dans lesquels la CDC intervient préalablement.
Ensuite, l’examen des dossiers porte sur quatre points essentiellement, sans que l’un ne soit véritablement prépondérant sur l’autre. Il faut que le projet soit inscrit dans une certaine durée, en général un an, car nous ne voulons pas d’intervention parachutée.
Ensuite, il est nécessaire que les artistes travaillent en relation avec un équipement du quartier, qu’ils ne soient pas les seuls porteurs du projet mais soient relayés sur le terrain. La qualité artistique est bien sûr prise en compte, mais sans que nous privilégiions les artistes reconnus, nous choisissons cependant des artistes professionnels pour ne pas faire d’animation socioculturelle.
Enfin, il est nécessaire que d’autres partenaires financiers soient impliqués et notamment la collectivité locale, ce qui est une garantie pour l’aboutissement du projet.