Dix réponses sur l’entrepreneuriat innovant
Étude
Après 3 ans d’analyse d’une cohorte de 200 entreprises du territoire grandlyonnais, qui dessine les grandes caractéristiques de l’entrepreneuriat innovant, découvrez notre synthèse.
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Interview de Kévin Guillermin
<< Je voulais faire les mêmes choses que ce qu’on fait en sortant d’école de commerce mais autrement, en remettant du politique, de la transformation sociale, bref un peu de subversion dans le business >>.
Créé fin 2012, le Groupement Régional Alimentaire de Proximité (GRAP) est une coopérative d’entrepreneurs réunissant des projets de transformation et de distribution dans l’alimentation bio-locale. La coopérative fournit des services support à l’ensemble de ses membres. GRAP a le statut de SCIC SA (Société coopérative d'intérêt collectif, société anonyme) et promeut une gouvernance coopérative.
Loin du monde et de la culture « start-up », GRAP témoigne néanmoins d’une démarche d’entrepreneuriat innovant tant dans son objet et son organisation interne que dans sa trajectoire de développement, liant le monde de l’ESS à une expertise d’école de commerce. Cette expérience montre aussi le défi pour une entreprise innovante de convaincre des partenaires et interlocuteurs pour un projet prometteur mais en construction.
Comment en êtes-vous venu à l’entrepreneuriat ?
C’est une envie ancienne : quand j’ai fini mes études de gestion, j’ai postulé à un concours de projets de création d’entreprise organisé par l’école où il fallait présenter un business plan. Mon idée c’était une auberge de jeunesse nouvelle génération. J’avais donc déjà cette intention « entrepreneuriale » en finissant mes études, à 23 ans.
Par ailleurs, j’ai toujours été assez rétif aux relations hiérarchiques, en entreprise en particulier. L’idée de créer une boite, d’être libre de mes mouvements, avec d’autres, ça m’a toujours titillé. Mais j’avais fait une formation généraliste, avec des compétences transversales ; je ne savais pas trop par où commencer. Pendant longtemps, j’avais l’image d’Épinal de l’entrepreneuriat en tête, je croyais que j’allais finir par trouver l’idée géniale à partir de laquelle tout allait s’enchaîner. Je me suis rendu compte que ça n’allait pas se passer comme ça et tant mieux car je ne voulais pas entreprendre seul. J’ai donc cherché la rencontre en me disant que de celle-ci naitrait l’idée. Avec mon profil, c’est plus compliqué de partir d’une compétence métier à creuser, il valait mieux trouver la ou les personnes qui auraient ce regard là et leur apporter mon expertise et mon énergie.
Comment vous vous y êtes pris pour provoquer ces rencontres fécondes ?
Avec le recul je me rends compte que j’ai fait en sorte d’être aux endroits qui m’intéressaient, où je pensais que je pourrais faire des rencontres riches.
Il y a des connexions importantes qui se sont faites par mon premier emploi, au Crédit coopératif. J’ai voulu aller travailler en agence comme chargé de clientèle pour faire du terrain. C’était d’ailleurs un choix qui paraissait pour beaucoup en décalage avec mon profil de diplômé d’une école de commerce, à l’époque ça n’allait pas du tout de soi d’aller travailler dans l’économie sociale et solidaire (ESS) après une ESC [École supérieure de commerce]. J’avais l’intuition que cet emploi serait un super poste d’observation pour rencontrer du monde, et ça s’est avéré vrai. Ça a été une première façon de me créer du réseau.
En parallèle, j’ai eu une phase intense d’investissement dans des causes militantes, notamment dans un mouvement altermondialiste, pour la campagne électorale de José Bové, et au syndicat Sud Banques. Cette énergie est ensuite un peu retombée, et j’ai eu envie de m’investir dans des causes bénévoles davantage liées à des projets opérationnels d’ESS, de développement local. Inconsciemment j’étais toujours dans cette démarche de créer du réseau et de m’ouvrir des portes.
Pour ce faire j’ai fait deux choses : passer à mi-temps au Crédit coopératif pour faire un Master 2 sur la prise de décision dans les coopératives, et m’investir dans l’association District Solidaire (qui n’existe plus aujourd’hui) qui se voulait être un générateur d'activités et d'emplois locaux. Cette période a été très riche puisque j’ai choisi pour terrain de recherches la coopérative d’activités et d’emplois Oxalis qui a ensuite été une des principales sources d’inspiration de GRAP. Tandis que District Solidaire a été un creuset de rencontres qui ont, des années après, donné lieu à la naissance de GRAP. Cette première association a créé des effets de réseau intéressants. Une des spécificités des projets alternatifs et de l’ESS est que l’investissement de chacun est souvent mi professionnel, mi bénévole. C’est en montrant qu’on est motivé, et en agissant, qu’on se crée un réseau dans ce milieu.
Dans quelles conditions vous êtes-vous lancé personnellement dans le projet GRAP ?
J’ai quitté le Crédit Coopératif parce que j’avais envie de travailler dans des structures plus petites et plus dynamiques. Après 6 mois de voyages à l’étranger, j’avais besoin d’argent et j’ai trouvé un job alimentaire qui s’est finalement avéré être bien plus que ça : je suis resté 7 ans dans une entreprise pour faire du financement de projets dans les énergies renouvelables. Une des particularités de ce job est que c’était un mi-temps, ce qui m’a permis d’avoir du temps pour m’investir dans d’autres projets de rester disponible pour de nouvelles opportunités. C’était une expérience très riche, notamment du fait de la relation forte que j’avais avec le patron, quelqu’un dont la posture entrepreneuriale m’a beaucoup inspirée. C’est pendant cette période que nous avons créé GRAP, et ça a été confortable au niveau financier puisque pendant 4 ans j’avais cet emploi salarié à mi-temps, et ça allégeait en même temps la pression financière sur GRAP.
De quelle façon le responsable de l’entreprise où vous travailliez à l’époque de la création de GRAP a été une source d’inspiration pour vous ?
Il fait partie de mes 2 ou 3 « modèles », des personnes qui ont le plus compté dans la construction de mon identité professionnelle. Il s’intéressait à mes projets entrepreneuriaux et me soutenait dans cette démarche, quand bien même cela pouvait paraître comme « en concurrence » avec mon investissement dans mon poste de salarié dans sa boîte. Son style et ses méthodes m’ont marqué. Il n’était pas du tout dans un rôle de manager, mais fonctionnait beaucoup à l’intuition. Cette idée de ne pas écouter que son côté rationaliste et contrôlant, pour moi qui suis quelqu’un de très « cérébral », de laisser de la place à l’intuition, m’a beaucoup appris et inspiré.
Quelle est la place et le rôle du réseau école de commerce dans votre parcours ?
C’est complétement un autre monde, d’une part parce que je suis dans un champ très alternatif par rapport au mainstream des écoles de commerce, et d’autre part parce que je suis à Lyon alors que le réseau est surtout parisien. Cela dit, il m’est utile quand même à plusieurs titres. J’ai une vraie connivence avec les anciens de l’ESSEC, peu nombreux, qui ont aussi atterri dans les milieux ESS. Par ailleurs, j’ai des amis et connaissances qui sont experts dans des domaines et que je peux solliciter ponctuellement (droit des affaires, conseil en stratégie, etc.). Ça me permet de sortir de la « bulle » du petit milieu ESS, de rester connecté avec ce qui se passe dans le monde de l’économie plus conventionnelle, et de pouvoir bénéficier de conseils et coups de main précieux.
Comment expliquez-vous votre attrait pour le monde de l’ESS ?
C’est sûr qu’à l’époque il n’y avait pas de passerelle évidente entre les écoles de commerce et l’ESS. Je pense que mon attirance pour ce milieu vient d’un processus de conscientisation politique lié à mes expériences militantes. Je savais que je n’aurai pas envie d’aller travailler à la Défense le jour et de militer dans une organisation gauchiste la nuit. J’ai cherché à combiner mes connaissances et mon appétence pour la gestion avec mes valeurs, à donner du sens à mon travail. Finalement, je voulais faire les mêmes choses que ce qu’on fait en sortant d’école de commerce mais autrement, en remettant du politique, de la transformation sociale, bref un peu de subversion dans le business. Je me suis rendu compte que c’est davantage l’état d’esprit dans lequel on développe un projet qui m’attire plus qu’un secteur d’activité en particulier.
Y a-t-il eu un événement ou un moment fondateur pour le projet GRAP ?
Il y a en effet eu un moment qui a cristallisé les choses pour GRAP. Avec 2 personnes rencontrées à District Solidaire, nous avons travaillé pour et avec un collectif d’habitants (l’association Halle Mart’) en vue de répondre ensemble à l’appel à projets de la Ville de Lyon en 2011 pour la reprise des Halles de La Martinière. Nous n’avons finalement pas été retenus, mais ça a créé plusieurs choses : ça nous a donné une carte de visite car nous avons fini deuxième de la consultation, devant Casino. On a montré qu’un projet à 1 million d’euros issu de la société civile pouvait être crédible et pris au sérieux par les élus alors que nous n’étions encore rien à l’époque ! Ça a aussi cristallisé une rencontre avec les fondateurs de l’épicerie 3 Ptits Pois, Julien et Olivier (qui est ensuite devenu co-gérant de GRAP) et l’association avec eux pour créer GRAP est apparue comme une suite naturelle. C’est un peu la rencontre professionnelle que j’attendais finalement. Nous avons alors une forte complicité dans le travail, et des parcours et des personnalités très différentes, complémentaires. Ça nous donne une énergie incroyable. Même si cette aventure ne paraissait pas être le moment idéal pour moi sur le plan personnel, je n’ai pas peur du tout d’y aller à fond.
De quelle façon cette association de départ a-t-elle accompagnée les premiers pas de GRAP ?
Nous étions très complémentaires avec Olivier dans cette période : je portais un discours structurant et rassurant, tandis qu’Olivier était dans l’énergie de développer. Cette combinaison de nos énergies était utile. Au début il y a beaucoup de choses qui ont reposé sur la croyance dans le « ticket » que nous représentions tous les deux.
Nous portions un discours qu’on pourrait dire « performatif » : on parle de quelque chose « au présent » comme si ça existait déjà, alors que ça n’existe pas encore. Mais c’est en en parlant au présent qu’on convainc les gens de nous suivre dans l’aventure et qu’on fait que ça devient réel. Les premiers porteurs de projets qui ont intégré GRAP l’ont fait parce qu’ils avaient confiance en nous et envie d’y croire. Quand on regarde en arrière on se dit qu’on était vraiment inconscients, mais heureusement qu’il y a eu des gens qui ont dit banco ! Il y a des moments décisifs grâce à des rencontres avec des personnes qui prennent des risques en misant sur un projet. Pour que le projet réussisse, il fallait atteindre une taille critique rapidement, on ne pouvait pas se permettre de « viser petit » et on ne le voulait pas. Cette posture a pu être perçue comme arrogante au début peut-être, mais a aussi été nécessaire pour affirmer notre existence.
Quelles ont été ces autres rencontres décisives pour le développement du projet ? Dans quelles conditions ont-elles eu lieu, et qu’ont-elles apportés ?
La première rencontre marquante est avec Jean-Luc Chautagnat, un des fondateurs de la coopérative Oxalis qui a à l’époque probablement très peu d’éléments pour nous juger mais nous soutient. Il investit au capital, nous recommande, et engage quelque part sa légitimité en nous soutenant.
Dans la relation avec les collectivités locales, la Métropole en l’occurrence, une autre rencontre s’est avérée très importante et nous a ouvert des portes. Nous étions allés présenter notre projet à la Métropole, nous avons mis en avant le fait que nous développions un outil structurant pour la filière alimentaire. Nous avions déjà des entrées et soutiens, par notre réseau personnel, au sein de la Ville et de la Région, mais à la Métropole cela semblait vraiment mal parti au début. Et puis il y a une personne, très investie sur le champ de l’ESS, qui a cru en nous et a soutenu le projet. Là aussi c’est une personne qui prend un risque et qui engage son nom pour soutenir un projet qui n’a encore rien démontré !
Il y aussi eu l’URSCOP (Union Régionale des entreprises coopératives) qui nous a accompagné dès le début. Il se trouve que la personne qui nous accompagnait à l’URSCOP était un ancien de District Solidaire... A un moment ça a été très chaud, cette période de montage de GRAP, et il est allé « au charbon » avec nous comme s’il avait fait partie de l’équipe.
Au final, c’est l’engagement personnel de plein de personnes différentes pour nous accompagner qui fait aussi que ça marche. Ce qui rassemble ces personnes c’est le tempérament qui fait qu’elles n’ont pas peur de s’engager, vont chercher des solutions, et partagent les valeurs qui sont les nôtres. Il y a quelques rencontres comme celles-là, des « coups de cœur professionnels », qui débloquent des choses et donnent beaucoup d’énergie. Tout cela crée une forme de « compagnonnage » autour du projet.
Comment gère-t-on le développement et la croissance d’une entreprise qui est avant tout une aventure humaine collective ? Y a-t-il eu des moments de crise et comment les avez-vous dépassés ?
Tout est allé très vite après la création : fin 2013 – début 2014, après seulement un an d’existence, nous connaissons une première crise qui dure plusieurs mois. La charge de travail est très importante, et nous faisons face à une grosse crise informatique. Nous avons fait le choix stratégique d’internaliser la compétence informatique et de travailler sur un logiciel open source, en accord à la fois avec nos convictions et avec nos aspirations à l’autonomie. Et puis nous nous rendons compte que nos ambitions informatiques étaient trop grandes et que nous n’arrivons pas à tout gérer. Nous avancions au jour le jour, sans avoir conscience de tout ce que ça impliquait. C’était l’état de siège permanent, avec des moments très hauts et des bas aussi. Mais si nous avions fait autrement, moins vite, nous n’en serions peut-être pas là. En réaction, nous avons un peu changé de cap et de rythme, mais le mal était déjà fait pour l’équipe, il y a eu des départs. Nous sommes passés au bord du précipice mais l’énergie collective a fait que l’ensemble a tenu.
Un autre moment difficile a été une crise de gouvernance au sein d’un des projets phare de GRAP, fin 2016. Nous avons décidé de faire appel à un médiateur professionnel pour gérer le conflit entre personnes. J’ai aussi demandé un coup de main à un ami qui est avocat d’affaires quand le moment est venu de rédiger des documents juridiques. Dans ce genre de situation, on n’est jamais sûr de faire les bons choix. C’est violent humainement mais très formateur.
L’année 2018 a aussi été marquée par une sorte de questionnement existentiel du projet GRAP. Après 5 ans d’existence, nous avons ressenti un « trou d’air », un besoin de se requestionner sur l’énergie qui allait nous porter désormais, maintenant que la phase « pionnière » est derrière nous. C’est lié à la croissance de l’entreprise qui ouvre des problématiques nouvelles, au temps qui passe aussi ! L’énergie collective est différente de ce qu’elle était au départ, il faut se réinventer.
Quels nouveaux défis vous attendent pour l’année à venir ?
Nous réfléchissons au sens que l’on veut donner à ce projet de changement d’échelle dans lequel nous sommes engagés via le programme French Impact Pionniers dont nous sommes lauréats. Nous avons créé un groupe interne, « Constellations » pour écrire cette stratégie de changement d’échelle, aidé par certains de nos « compagnons de route ». Nous allons aussi être accompagnés via le programme « Pépites » de la CCI.
Qu’attendez vous des dispositifs French Impact et Pépites ? Sur quels points peuvent-ils vous aider ?
Au-delà d’une visibilité au niveau national, le programme French Impact Pionniers va nous mettre à disposition des outils d’analyse et d’évaluation de l’impact de notre activité sur un territoire. Ceci pourra nous aider à mieux muscler notre argumentaire auprès des collectivités locales parce qu’on a encore un peu besoin d’argent public.
Nous sommes également confrontés à des problématiques nouvelles, notamment : comment opérer le passage d’un mode artisanal qui était le nôtre, à un mode plus « industriel » dans le sens où nous devons traiter des plus gros volumes qu’avant, le tout sans déshumaniser notre travail, sans abîmer la relation humaine ? Nous savons que nous ne pouvons plus fonctionner comme avant. Or nous n’avons pas le bagage pour opérer seuls cette transformation. Nous attendons du programme Pépites un accompagnement sur ces volets organisationnel et technologique. Nous allons être confrontés à des consultants et accompagnateurs extérieurs, ce qui n’était pas dans nos habitudes, ça va nous sortir de notre zone de confort.
Dans quelle mesure vous reconnaissez-vous dans un « modèle start-up » ?
Ça a une connotation très technologique déjà, et c’est un mot qui renvoie à un univers idéologique dans lequel on ne se reconnait pas. Il y a aussi beaucoup d’impensés derrière le recours à la terminologie anglo-saxonne. Nous ne sommes pas du tout connectés à ce monde-là.
Ce qu’on assume en revanche et qui n’est pas toujours bien perçu dans les milieux alternatifs et ESS, c’est la dynamique entrepreneuriale. Nous sommes dans une démarche professionnelle et pas associative, bien que nous portions un projet qui une fonction sociale et politique. « Small is beautiful » ça ne nous suffit pas. Il faut se structurer, se doter d’outils, pour être puissant et être capable d’instaurer un rapport de force qui nous est favorable, avoir un impact. L’équation à résoudre pour nous est d’arriver à grandir tout en restant une structure à taille humaine, décentralisée et qui reste horizontale.
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