L’avenir qui s’invente est d’abord l’avenir qu’il reste à inventer, car les observations montrent que la réinvention de nos modes de vie et de production reste pour une large part à concevoir. L’avenir qui s’invente est aussi l’avenir qui s’invente en ce moment, ce qui se passe aujourd’hui dans la société, du point de vue des usages, et dont il pourrait être intéressant de tenir compte.  L’avenir qui s’invente parle d’un avenir qui s’appuie sur l’inventivité, pour penser les pratiques, les lieux et les services qui sauront répondre à la complexité des problématiques que sous-tend la notion de développement durable.Cette étude s’appuie essentiellement sur trois terrains d’observations.

- Le premier terrain regroupe des lieux où le développement durable « se passe », dont notamment : le magasin Botanic de Villeurbanne (la chaîne est engagée dans une démarche environnementale, avec par exemple la suppression des engrais et pesticides chimiques), la déchèterie de Champagne-au-Mont-d’Or et l’éco-quartier des Hauts-de-Feuilly à Saint-Priest.

- Le second terrain est une série d’entretiens sur les pratiques quotidiennes (alimentation, énergie, transports, déchets, etc) de foyers particulièrement engagés sur les questions de développement durable.

- Le troisième terrain a consisté à relever, durant trois mois, les réactions des lecteurs du site internet du journal Le Monde aux articles traitant du développement durable.

Tout en détaillant les éléments d’analyse que le croisement de ces différents terrains a pu mettre en exergue, ce rapport propose une lecture plus « visuelle » à travers des photographies prises lors des observations et des références à des initiatives existantes, ainsi que des propositions pour des pistes de réflexion et de projets qui pourraient être entrepris.