Il s’agit bien sûr de s’autonomiser des subventions de démarrage et d’amorçage et de changer d’échelle.
Nous allons tirer les bénéfices d’un audit réalisé par un cabinet, travaillant aussi pour l’économie linéaire, pour « industrialiser » notre production, gagner en productivité sur chaque produit, faire monter en compétences nos collaborateurs (ex. aide à la prise de décision), et diffuser peu à peu une culture du standard dans l’atelier. Nous travaillons aussi pour favoriser les collectes de meilleure qualité et de plus grand volume. Nous étudions par exemple les aides techniques déposées en déchetterie/donnerie afin d’évaluer les reconditionnements possibles.
Sur le volet commercial, le grand défi est bien sûr de développer le marché des particuliers une fois le décret d’application publié. Cela implique d’asseoir notre notoriété, de se construire un réseau de prescripteurs et de gagner la confiance des usagers. Quant au marché des établissements, il exige de pouvoir fournir un volume important de matériel sur un temps donné. Nos produits ont la particularité d’être assez hétérogènes car ils dépendent de nos collectes : nous ne pouvons pas nous engager sur vingt lits médicalisés du même modèle par exemple. Il est important de jouer cartes sur table et d’expliquer ce qu’implique l’économie circulaire. Développer ces marchés permettrait en outre de pérenniser des emplois. Enfin, plus généralement, nous travaillons à être mieux identifiés dans le réseau des acteurs de l’autonomie, du vieillissement et du handicap.