Vous êtes ici :

Vallée de la chimie : Diagnostic artistique et culturel

Usine Arkema Pierre-Bénite
Usine Arkema

Étude

Date : 30/09/2014

Berceau de la chimie française et porte d'entrée sud de l'agglomération lyonnaise, la Vallée de la Chimie fait l'objet d'une stratégie de développement économique et d'aménagement à l'échelle de ce vaste territoire de 12 000 hectares, s'étendant sur quatorze communes bordant le Rhône, du Port Edouard Herriot au nord jusqu'à Loire-sur-Rhône au sud. Il s'agit conforter le caractère industriel et R&D de ce territoire en mutation autour de la chimie durable et des cleantechs, tout en favorisant une meilleure intégration de cette vallée singulière dans l'agglomération lyonnaise. La réflexion conduite avec les élus a ainsi introduit l'idée d'intégrer un volet culturel et artistique au projet de territoire, afin de renouveler son image et engendrer une dynamique collective autour de cette ambition. Dans cette perspective, la Mission Territoriale Vallée de la Chimie a sollicité la Direction de la Prospective et du Dialogue Public afin de conduire une étude exploratoire pour mettre au jour les objectifs auxquels pourraient répondre des démarches artistiques initiées sur le territoire et étudier les formes qu'elles pourraient prendre.


SOMMAIRE :

I – Une vue de la Vallée

A – Caractéristiques économiques
1 – De la soierie à la chimie verte
2 – Diversification, renouvellement, adaptation : une industrie et un territoire résilients
3 – Un mécano industriel peu lisible
 

B – Un territoire façonné depuis plus de 150 ans
1 – Des caractéristiques géographiques inusuelles
2 – Un territoire marqué par une forte emprise industrielle
3 – Un réseau de communication très varié
4 – Un « paysage » qui demande à être révélé
 

C – Des traits identitaires à mettre en valeur
1 – Recherche et innovation sont constamment présents
2 – Une histoire industrielle longue
3 – Appréhender autrement le paysage
4 – Un fort investissement sur la communication
Transition – Une image qui demeure floue 

 

II – État des lieux artistique

A – Un territoire faiblement équipé 

1- Une intervention publique qui tourne le dos à la chimie
2 – Peu d’équipements d’envergure
3 – Pas d’événements identitaires
4 – Des partenaires potentiels nombreux
 

B – Une attitude globalement favorable à une intervention artistique
1 – De très nombreuses initiatives d’entreprises seules ou associées
2 – Propositions émanant d’autres intervenants
3 – Le cas Art XXI
 

C – De nombreux dispositifs qui pourraient s'investir sur des actions culturelles
1 – Un agenda 21 ouvert à une intervention innovante
2 – Un campus industriel qui peut aider à faire le lien entre art et industrie
3 – Scot et coordination d’actions culturelles
4 – Autres dispositifs susceptibles de porter des actions transversales
5 – Un espace culturel multi-directionnel au Centre Léon Blum de Saint Fons ?
Transition – Un territoire d'exploration
 

III – Des artistes pour quoi faire ?

A – Pourquoi l'art et les artistes peuvent-ils être une ressource pour l'aménagement d'un territoire ?
1 – Une définition de l’art en extension
2 – Des artistes dotés compétences multiples
3 – Cinq modes de faire pour avec les artistes
4 – La place du public change
 

B – Quelle pourrait être une intervention publique tenant compte de ce contexte nouveau ?
1 – Connexion et participation
2 – Démontrer la nécessité à agir
3 – L’art ni sauveur ni décorateur