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L’intimité dans l’espace public… éternelle dialectique

Étude

Synthèse produite pour la Direction Prospective et Stratégie d’Agglomération du Grand Lyon par Lucinda Dos Santos, Geneviève Bernardin, Sandra Decelle, Florence Le Nulzec, Ludovic Viévard-mars 2005.
Date : 01/01/2005

Certaines questions se posent de façon très pragmatique dans l’agglomération lyonnaise : pour la deuxième fois au cours des trente dernières années, la ville de Lyon va connaître un bouleversement important dans l’aménagement de ses espaces publics. Après les aménagements du centre-ville des années 90, c’est au tour des berges du Rhône de devenir l’un des plus grands espaces publics d’Europe accessible, entre autres, aux 1,4 millions d’habitants du Grand Lyon. D’autres projets d’envergures doivent également voir le jour ou être « revisités » prochainement (Confluence, Carré de Soie, Parc de la tête d’Or…).

On peut se demander comment des projets d’une telle ampleur vont laisser la place à des usages de proximité ? Comment ces vastes espaces pourront-ils garder une « échelle humaine » au sens de l’intime, du mesurable, de l’empirique ? N’y a t il pas comme un paradoxe à vouloir concilier les deux ? Qu’est ce qui est en jeu dans ce rapport entre intimité et espace public ? Quels enseignements retirer des approches pluridisciplinaires concernant l’aménagement des espaces publics de l’agglomération ? Quelles interrogations prospectives, quelles pistes de travail sont engagées pour répondre aux besoins, aux exigences nouvelles des citadins en matière de partage de l’espace public ? Comment intégrer cette question dans des problématiques innovantes et essentielles comme celle de la relation de l’homme au Vivant et du développement durable ?