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Lyon et la soie : le dessin textile entre art et industrie

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Illustration représentant un morceau de tissu

Étude

Outre son organisation économique et sociale, la Fabrique repose sur un autre élément, tout aussi essentiel : sa capacité à produire des dessins qui seront autant de décors pour les tissus, qu’ils soient ensuite imprimés ou tissés.

Les conditions d’exercice de ce métier sont méconnues car elles sont en grande partie intégrées à la « chaîne de fabrication » de la soie, et parce que la France a du mal à valoriser les arts décoratifs, surtout s’ils se déploient en province et qu’ils s’y développent dans une très grande variété d’esthétiques, plutôt que dans un « style » qui pourrait être identifié à une ville ou une région.

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Date : 01/10/2007

Sommaire

 

A. Un métier méconnu
    ○ Le statut des dessinateurs, travailleurs de l’ombre
    ○ Les étapes du travail
    ○ Une demande de formation qui émane des soyeux

B. Une production très diversifiée en termes de styles
    ○ L’école des fleurs
    ○ Améliorer les sources d’inspiration
    ○ Le rôle clé des expositions nationales et universelles pour la valorisation de la soierie
    ○ Du dessin à la couleur
    ○ Coexistence et succession de styles
    ○ Nouvelle inflexion au XXe

C. La place originale et souvent occultée des arts industriels
    ○ Les artistes entre autonomisation et réponse à une demande
    ○ Qu’est-ce une industrie créative ?
    ○ Des frontières poreuses entre art et industrie