Les types d’acteurs concernés sont vraiment très variés et nombreux. Je le disais tout à l’heure, des acteurs institutionnels, l’Agence régionale de santé, La Direction de l'économie, de l'emploi, du travail et des solidarités (DEETS), la préfecture et les représentants de l’État, des communes, les bailleurs, toutes les associations, les professionnels bien entendu des territoires, que ce soit des professionnels métropolitains, ou d’autres, en contact avec les usagers, mais aussi des élus, qui ont beaucoup à porter sur les questions des solidarités. Avec cette diversité d’acteurs, la question de la méthode se pose forcément : comment co-construit-on ces politiques ?
Pour l’écriture du PMS, nous avons procédé par l’organisation de différents groupes de travail. Certains préexistaient, puisqu’on s’appuyait sur les partenariats existants au sein de chaque champ de politique publique. Mais nous avons également impulsé de nouveaux formats comme des séminaires partenariaux ou des groupes de travail accueillant une diversité de profil. Car, justement, la vocation du PMS, c’est d’être plus en transversalité.
L’objectif est de continuer la mise en œuvre du PMS par un pilotage similaire avec ce qu’on a appelé des « communautés d’engagement ». Pour faire coopérer autour d’un chantier phare cette diversité d’acteurs, cela nous force à sortir un peu de notre zone de confort, pour adopter une approche plus globale, et qui fait peut-être plus sens à l’échelle de l’individu, avec par exemple la capacitation du parcours et le centrage usager.
Pour illustrer cela, on a organisé le Printemps des solidarités en juin 2022, avec un ensemble de conférences, de débats, de visites sur site, qui avaient vocation à inspirer, à donner à voir ce que font les différents partenaires, faire des partages d’expériences. Nous souhaitons réitérer ce Printemps des solidarités a priori tous les deux ans, pour continuer cette dynamique de rencontres et d’échanges.