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Rôle et place de l'image dans la construction de l'imaginaire

Étude

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Date : 01/10/2006

Le cinéma est né à Lyon. Derrière l’énonciation du fait pointe une revendication appropriatrice par laquelle la ville affirmerait sa légitimé comme lieu de la création, déployant son activité cinématographique au-delà de la dimension muséale. Bien que l’agglomération ne soit pas identifiée sur la carte mondiale, ni même nationale, de l’industrie cinématographique, elle rassemble plusieurs ressources — musée, studio, festivals, jeux vidéo, nouvelles images, etc. — qui justifient, au moins, que la question soit pleinement posée, au plus, de soutenir le secteur de l’image animée.Ce cadre posé, oublions-le. Cette synthèse n’a pas pour objectif d’explorer la place du cinéma dans l’agglomération, pas plus que la légitimité de l’action publique sur ce secteur. Ce propos liminaire a pour seul but de situer dans les problématiques de l’agglomération la question que nous abordons ici : celle de l’image, de sa fonction, de son rôle dans l’élaboration de l’imaginaire et de son articulation avec des thèmes proches comme l’imagination, dans un monde dont les modes de fonctionnement seraient ceux d’une « civilisation de l’image ». 

 

Sommaire :

Problématique 1 : Image, fiction, réalité et virtuel

  • En deux mots : « Image », « réalité », « fiction », « virtuel » : de quoi parle-t-on ? Qu’est-ce qu’une « image » ? Quel est l’apport des images numériques ? – La place et le rôle de l’éducation à l’image.

Problématique 2 : L’image animée tue-t-elle l’imaginaire et l’imagination ?

  • En deux mots : Qu’est-ce que l’imaginaire ? – Qu’est-ce que l’imagination ? – L’image animée (cinéma, TV, jeux vidéo) contribue-t-elle à réduire l’imaginaire ? – L’écrit, dit marginalisé (?), est-il plus fertile ?

Problématique 3 : Sommes-nous vraiment dans une « civilisation de l’image» ?

  • En deux mots : Qu’est-ce qu’une civilisation de l’image ? Histoire et faits marquants – Quelle place et quelle concurrence attribuer à la « civilisation de l’oral » et à la « civilisation de l’écrit »– Qu’est-ce qu’une « civilisation du flux » ?