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Réseaux sociaux et nouvelles formes de vie associative dans les grands ensembles

Illustration représentant un arbre dont le feuillage est fait de mains.

Texte de Bruno Voisin

La prédominance accrue des couches populaires défavorisées dans les grands ensembles induit des évolutions de la vie sociale.

Cette contribution essaie de montrer comment cette paupérisation s’accompagne de l’affaiblissement de la vie associative classique au profit de formes moins affirmées, plus fluctuantes, en adéquation avec les relations sociales qui ont cours dans ces fractions populaires, aujourd’hui largement assignées à résidence.

Ce nouveau caractère de la vie associative reflète à la fois des évolutions sociétales globales, et des mutations sociologiques au sein des quartiers.
Date : 01/01/2000

Sommaire

 

« Mémoires et identités des quartiers »

▪ Histoire locale et mémoire collective

Vie et fin d’un modèle associatif

▪ Le primat du collectif et la domination des couches moyennes
▪ Une configuration transitoire, laissant de côté les familles les plus populaires
▪ L’émergence des initiatives locales
▪ La concurrence entre équipements et associations issues du milieu

Jeunes et nouveaux réseaux associatifs

▪ A la source de la révolte des jeunes
▪ Des associations créées dans des contextes de crise locale
▪ Demande de reconnaissance et refus de l’institutionnalisation

Un quartier ordinaire ou les suites de l’affaire Armstrong

▪ La présence des associations fédératives
▪ La décennie du local et l’intervention de nouveaux médiateurs
▪ La décennie de l’éclatement et des tensions communautaires
▪ L’impact des nouvelles associations sur la vie sociale

Les nouvelles voies de l’intégration sur le quartier Max Barel

▪ La prédominance des associations sportives
▪ La nature éclatée du nouveau réseau associatif

L’importance des réseaux sociaux et familiaux