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Le sentiment d’appartenance : le monde entier ou ma cité ?

Texte de Yannick Lemel

Quels sont les lieux et les modes d'appartenance qui marquent la société française ?
Etre citoyen du monde ou/et citoyens de son quartier ?
La montée de l'individualisme génèrent-elle vraiment un repli sur soi ?
Ces questions s’inscrivent dans un cycle de conférences-débats qui s'est déroulé au Grand Lyon d'octobre 2001 à avril 2002 à partir de l'ouvrage "les valeurs des Français. Evolution de 1980 à 2000", publié chez Armand Colin (coll.U, Paris, 2000, 280 pages) sous la direction de Paul Bréchon.

Nos politiques publiques comme nos comportements privés mettent en œuvre les priorités que nous donnons à nos existences, les valeurs auxquelles nous sommes attachés. Depuis 1980, des enquêtes ont été menées auprès des habitants des pays d'Europe pour savoir quelles valeurs les animent. Nous disposons ainsi de points de comparaison, entre pays de l'Europe et dans le temps, puisque nous en sommes à la troisième enquête.
Les experts qui ont rendu compte de la dernière enquête décennale en France viennent nous en commenter les résultats pour guider notre réflexion commune.
Date : 01/01/2002

Yannick Lemel inspecteur général de l’INSEE, directeur du Laboratoire de sociologie quantitative, distingue d’après l’enquête deux grands types d’appartenance :
- l’appartenance à une classe sociale
- l’appartenance à un groupe social défini par l’aisance
Mais il n’y a pas d’appartenance déclarée à de grands systèmes sociaux, économiques religieux ou idéologiques qui expliqueraient les comportements et opinions des individus.

Cet exposé est suivi d’un débat sur les thèmes suivants :
- l’importance de l’appartenance à un territoire
- le rôle de l’appartenance à des critères économiques
- l’appartenance à des groupes différents