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L’âge d’or de la soierie lyonnaise

Photographie d'un présentoir de rubans de soie

Étude

Si la structure de la profession évolue peu, alors qu’à partir de la fin du XVIIIe siècle s’invente un nouveau modèle économique notamment en Angleterre (libéralisme et capitalisme), la soie lyonnaise parvient néanmoins à conserver et même à élargir son leadership.

Pour cela, elle dégage trois nouveaux types de marchés. Elle s’appuie tout d’abord sur une démocratisation de la consommation grâce à la montée de la bourgeoisie, elle se diversifie ensuite  sur le vêtement liturgique, enfin elle ouvre de nouveaux marchés parfois très lointains. Par ailleurs, cette activité, qui connaît un taux de croissance d’environ 4% l’an sur le XIXe siècle, servira de moteur au développement de la ville de Lyon, car les soyeux investissent leurs bénéfices dans de nouvelles branches comme la chimie, la mécanique, la banque, etc.

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Date : 01/10/2007

Sommaire : 

 

● Un modèle de production hérité de l’Ancien Régime
   ○ Mais un modèle adapté à la production
   ○ La « Fabrique » exemple type de domestic system
   ○ Des conditions de travail éprouvantes
   ○ La Fabrique de Saint-Étienne

● Trois types de marchés nouveaux / bilan de croissance
   ○ Démocratisation de la consommation grâce à la montée de la bourgeoisie
   ○ Diversification sur le vêtement liturgique
   ○ Conquête de nouveaux marchés parfois très lointains

● Le tournant du XXe siècle : entre reconversion, diversification et déshérence
   ○ Le sursaut dû à l’engouement pour la mode et ses « nouveautés »
   ○ Une lente chute à partir de la seconde guerre mondiale
   ○ La diversification sur les textiles techniques

● La soie moteur au développement de la ville de Lyon
   ○ De la teinture à la chimie puis à la pharmacie
   ○ Du métier à tisser à l’industrie mécanique
   ○ Du commerce à la banque
   ○ Du dessin à l’horticulture