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Kaléidoscope des (re)médiations publiques urbaines à l'heure de la ville numérique et hybride

Vue aérienne d'une ville

Article

Intervention de Loïc Hay à la journée CITIC du 19 avril 2011

La ville hybride est un espace d’expériences et de représentations paradoxales de la ville qui s’expriment et se construisent à travers l’usage des technologies numériques. La ville hybride est moins une ville imaginaire qu’un imaginaire de la ville, en cours de construction dans les replis des usages du numérique.

La question posée au Grand Lyon est de déterminer son rôle en tant qu’acteur public.
Date : 15/10/2010

La ville est inconstante. L’intervention publique et l’évolution des techniques influent largement sur les modifications de la ville. Les habitants expriment et construisent leurs identités de manière paradoxale, en faisant cohabiter des phénomènes auparavant contradictoires ou opposés.

 

L'émergence de cette "ville hybride" reformule ainsi tous les enjeux de la ville contemporaine, comme l'explique Loïc HAY qui pointe six mutations majeures :

Le rapport à soi : nous voyons à quel point le croisement entre les sphères publique et privée nous amène, en termes d’exposition de soi, sur des frontières poreuses, alors qu’elles étaient clairement délimitées auparavant.

Le rapport aux autres : comment pouvons-nous aujourd’hui être présents ensemble bien que séparés à distance ?

Le rapport aux choses : le matériel et l’immatériel, le visible et l’invisible, créent de nouveaux paradoxes sur la manière de vivre et concevoir la ville du côté des habitants. 

Le rapport à l’espace : la carte géolocalisée apporte une hybridation physico-numérique du territoire qui change complètement ce rapport.

Le rapport à l’action : individuelle ou collective.

Le rapport au temps : et davantage entre le temps court et le temps long.