Place de l'art public : artistes, commanditaires et statut des œuvres
Place de l'art public : artistes, commanditaires et statut des œuvres
Étude
L’art public a longtemps été un art inféodé aux pouvoirs, et avait pour fonction de les représenter et de traduire leur autorité. Ces œuvres étaient à la vérité un des rares média grand public dont disposaient les instances religieuses ou temporelles jusqu’au XIXe. Avec la montée des techniques médiatiques modernes les artistes ont l’opportunité de s’autonomiser de leurs relations avec le pouvoir et développent une pratique nouvelle, incarnée dans le mouvement de l’Art moderne.
Mais pour l’art public, les liens entre les autorités et les artistes demeurent prégnants, ne serait-ce que parce qu’il leur faut s’entendre pour parvenir à travailler dans l’espace public. Peu à peu, en France en particulier, de nombreux dispositifs vont permettre la réalisation d’œuvres d’art dans l’espace ou les bâtiments publics.
Aujourd’hui, on assiste à une simultanéité de propositions pour l’art public, avec des expériences où les artistes sont co-concepteurs de l’espace public, d’autres où ils sont parties prenantes pour la réalisation d’un équipement, d’autres enfin faisant des interventions temporaires dans le cadre de grands événements. Par ailleurs, un art public réellement autonome des institutions émerge.
Cette vidéo montre la mixité en actes au sein du Défilé. Les habitants des quartiers populaires aux classes moyennes, puis les personnes d'un certain âge jusqu'aux femmes aujourd'hui largement majoritaires.
Le besoin de reconnaissance de toute une jeunesse issue de l’immigration s’était déjà manifesté quinze ans plus tôt avec la marche pour l’égalité et sur fond de crise des banlieues.
Depuis leurs origines, la prospective de la Métropole de Lyon et le Défilé ont une histoire commune, liée à la naissance d’un nouveau sentiment d’appartenance au territoire grand-lyonnais