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Enjeux de la proximité - agglomération lyonnaise

Étude

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Date : 29/06/2004

Chronologie lyonnaise
Enjeux de la proximité

Début des années 1990 : Lancement du réseau de cancérologie Oncora (réseau Oncologie Rhône-Alpes du centre anticancéreux Léon Bérard). Il représente quarante établissements hospitaliers régionaux et des milliers de patients.
L'objectif est de faire bénéficier les patients de la même qualité de soins (diagnostics, thérapies, techniques) que l'on réside à proximité ou non d'un pôle hospitalo-universitaire.
Le développement de tels réseaux sera encouragé par les Agences Régionales d'Hospitalisation (ARH) créées en 1996. Oncora est le premier réseau à obtenir un agrément de le l'ARH avec un financement à la clé.

1997 : Selon une enquête de l'INSEE-DRASS Rhône-Alpes (lettre INSEE Rhône-Alpes, 1997), la distance moyenne entre le lieu de résidence et le lieu de naissance n'a que très faiblement augmenté en Rhône-Alpes durant la période 1982-1995 (11,4 kilomètres au lieu de 11,2), alors que du fait de la politique de réduction des coûts dans le domaine de la périnatalité, 11 maternités (des petites structures) ont fermé durant cette période. Ces fermetures ne gênent pas les 80% de parents qui résident en ville, mais les 20% résidant en zones rurales. Pour 52 communes, il est nécessaire de faire plus de 30 km pour se rendre à la maternité la plus proche.

2001 (10-11 mars) : Séminaire consacré aux urgences, par l'Union Professionnelle des Médecins Libéraux (UPML) de la région Rhône-Alpes, Lyon. Il fait apparaître qu'un certain nombre de facteurs n'incitent pas les médecins à s'investir dans l'organisation de la garde : surcharge de travail, insécurité, grand nombre d'appels injustifiés, absence de rémunération suffisante, pression constante sur les médecins en raison de leur responsabilité juridique et de leur devoir d'information.

2001 (été) : L'association Habitat et Humanisme inaugure avec le projet Hospitalité de Béthanie (Villeurbanne) un immeuble de 26 logements dont la moitié sont médicalisés. Il permet de loger de grands malades en post-hospitalisation dans des appartements appropriés leur permettant de vivre avec leurs familles et leurs proches. Contrairement aux hôpitaux qui tendent isoler la personne malade de son univers familial et affectif, tout est fait pour que ces liens puissent être maintenus.
Cette initiative doit être replacée dans le contexte de fort développement des soins à domicile, voulue par les patients, et qui est encouragée par les pouvoirs publics notamment pour des raisons de réduction des coûts. Elle permet à certains patients atteints de pathologies lourdes de rester à domicile, et de mener une vie quasi-normale. Développement d'un marché du soin et de l'aide à domicile.
LVL Médical, société lyonnaise, numéro deux du secteur en France, emploie plus de 500 salariés en 2001.

2001 (septembre) : Un observatoire des plaintes des patients est créé à Lyon à l’issue du premier forum régional sur le rôle des représentants des usagers dans les structures de santé, par l’ARH Rhône-Alpes.

2001 (octobre) : Publication d'une enquête de l’UPML (Union Professionnelle des Médecins Libéraux) de la région Rhône Alpes auprès de plus 900 établissements hébergeant quelques 56 200 personnes âgées en Rhône Alpes (EHPA). Elle pointe les points forts et les faiblesses dans la prise en charge des personnes âgées : les difficultés principales sont liées à la mauvaise coordination entre les intervenants médicaux et sociaux, entre les médecins, entre les établissements hébergeant les personnes âgées et les établissements de soins, et, en corollaire, de la transmission des informations médicales. La mauvaise coordination nuit à la continuité des soins. Les établissements rencontrent également des difficulté dans l'accès aux services d’urgence, dans la prise en charge des problèmes psychiatriques, dans le suivi du parcours des personnes âgées dans le circuit hospitalier.