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Santé psychique et habitat

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Photographie d'un immeuble avec en premier plan les feuilles d'un arbre

Texte de Jean-Pierre VIGNAT

Le besoin est évident en logements protégés et aménagés alors que l’offre est très réduite. Il est donc indispensable de mettre en place un partenariat pluridisciplinaire et pluri-institutionnel authentique afin de répondre à ce besoin de logements. Il est nécessaire également de mobiliser des ressources pour y installer et soutenir les personnes relevant de ces formules de logements, le plus souvent collectifs, est nécessaire mais n’est pas suffisant.

Cela implique la mise en commun, pour en faire le point de départ de la réflexion et de la construction du partenariat, des représentations, des démarches, des méthodes et des outils de tous les acteurs concernés par la question et prêts à s’engager.

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Date : 27/11/2008

Sommaire : 

 

1. Il est difficile d’évaluer l’état de santé mentale d’une population en l’absence d’une étude épidémiologique de la morbidité et d’un consensus sur des indicateurs indirects. Par ailleurs, et ce n’est pas une mince question, la santé mentale ne s’apprécie pas seulement en termes d’incidence et de prévalence de morbidité psychiatrique.

2. Le service public de psychiatrie est mis en œuvre par la sectorisation, conformément à la politique de santé mentale définie dès 1960 et inscrite dans la loi du 25 juillet 1985. Toutefois, la donne s’est considérablement modifiée.

3. Bon nombre de personnes souffrant de troubles mentaux ont une autonomie réduite du fait de l’altération, de la perte ou, plus souvent, de l’absence d’acquisition des habiletés sociales indispensables, notamment pour vivre seules et/ou dans un logement personnel.