Une dynamique de l'insignifiance : les médias, les citoyens et la chose publique dans la "société de l'information"
Une dynamique de l'insignifiance : les médias, les citoyens et la chose publique dans la "société de l'information"
Étude
La collectivité n'aurait pas pris la pratique de l'information assez au sérieux pour permettre l'émergence d'une expertise solide et dépassionnée de la médiation dont l'importance apparaît pourtant chaque jour plus capitale et la vulnérabilité plus grande.Par quel étrange paradoxe l'essor annoncé d'une " société de l'information " peut-il faire abstraction des problèmes que rencontre l'information de la société ?
Telle est l'interrogation initiale d'une étude contre-courant, qui, à partir d'un point de départ classique - le foisonnement des discours technicistes sur l'évolution des médias - opère deux vigoureux recentrages vers les " informés " et vers les " informeurs ". Les nombreuses données analysées ici montrent que les publics - lecteurs ou électeurs - accordent de moins en moins d'attention à l'information commune. Quant aux éditeurs, journalistes et autres acteurs de l'espace public de la communication, ils apparaissent désormais face à cette menace qui pourrait bien concerner aussi l'essence même du débat démocratique.
Le livre éditée aux Presses de l'Enssib (novembre 2002) est issu de deux recherches menées entre 1999 et 2001 pour la Mission prospective de la Communauté urbaine de Lyon.
Aurianne Stroude, sociologue spécialiste de la transformation des modes de vie en lien avec les enjeux écologiques, décrypte le changement social qui opère au-delà des évolutions individuelles.
S’appuyant sur une importante revue de littérature, cet article décrit la façon dont les modes de vie se structurent progressivement autour de trois variables.
Cette étude propose cinq monographies – Bogotá, Pontevedra, Milan, Zurich et Lahti – explorant le lien entre « massification » des changements de mode de vie et nouvelles manières de travailler au sein des collectivités publiques.
La famille, considérée parfois comme valeur suprême est pourtant un important marqueur d’inégalités. Dès lors, qu’en faire ? Peut-on envisager l'abolition de la famille ?