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Un fleuve pratiqué – un fleuve animé : Sports et loisirs nautiques

Étude

Date : 01/10/2007

Quiconque traverse la métropole lyonnaise est frappé par la manière dont le Rhône, la Saône, et la vallée du Gier marquent ce territoire : du paysage, à l’urbanisation et en passant par l’expansion économique, l’essentiel de ce qui fonde l’identité de la métropole s’inscrit dans ce rapport à l’eau et aux vallées. Le fleuve incarne ainsi, mieux que tout autre emblème, l’urbanité de la métropole lyonnaise dans toutes ses dimensions, forme urbaine, fonctions sociales, culturelles, économiques, et rapport à la nature, ainsi que notre engagement en faveur du développement durable. Depuis la fin des années 80, les retrouvailles avec les fleuves sont en marche. Dans leur sillage, elles nous invitent à relire la carte métropolitaine. A l’intérieur du Grand Lyon, plusieurs territoires fluviaux existent, bien différents, qui appellent une vision à long terme et des projets mobilisateurs, pour que l’agglomération lyonnaise développe ses charmes et devienne une métropole fluviale rayonnante.

Base de loisirs, aménagement spécifique à certaines pratiques sportives (rivière artificielle), organisation d’événement d’envergure, l’espace fluvial est prédisposé à devenir le lieu de nouvelles animations ludico-sportives dans la métropole lyonnaise.Parce qu’ils amènent à une immersion et une confrontation avec le milieu, les sports et loisirs nautiques représentent autant d’occasions de se familiariser et par là-même de développer sa connaissance de l’univers rhodanien. Les pratiques sportives sur le fleuve et les cours d’eau ont débuté avec les joutes nautiques et les courses marinières. Depuis, la voile, l’aviron, le canoë-kayak, la planche à voile,… ont élargi la gamme des activités offertes. Et ils étaient 200 à s’élancer, le 21 janvier 2006, à l’occasion la 27ème édition de la désormais traditionnelle « traversée de Lyon à la nage avec palmes ».Pour autant, force est de constater que ni les sites d’accueil ni les pratiques spécifiquement nautiques ne constituent un emblème métropolitain. Pour se faire, il faudrait pouvoir multiplier les occasions d’éprouver cette facette du fleuve dans la métropole.