Vous êtes ici :

Soutenabilité et modes de vie : les besoins de chacun sont-ils conciliables avec l’urgence climatique ?

Illustration d'une personne regardant une ville à travers une loupe
© Céline Ollivier Peyrin - Métropole de Lyon

Article

Le concept d'urbanisme par les modes de vie, introduit au tournant des années 2000, visait à dépasser une conception dogmatique du territoire consistant soit au « laisser-faire » néolibéral glorifiant le marché soit en une démarche autoritaire, écartant la prise en compte des spécificités du corps social.

Cette nouvelle approche consistait donc à comprendre finement la diversité des modes de vie et à fabriquer un territoire qui réponde aux besoins pluriels des habitants et des usagers.

Cependant, l'urgence climatique redéfinit les objectifs de la fabrique territoriale en nous mettant face à l'injonction de réadapter nos territoires et nos modes de vie de façon à respecter les limites du système-terre.

Se pose donc la question du rôle des acteurs de l'urbain dans l'arbitrage entre les nécessités de répondre à la diversité des modes de vie actuels d'une part et d'autre part, d'intégrer la dimension écologique dans les dynamiques de production territoriale.
Date : 21/09/2022

L’urbanisme par les modes de vie est un concept développé au tournant des années 2000 par des sociologues français et suisses dans le but de fabriquer un territoire qui réponde aux besoins du plus grand nombre.

Les aspirations et les modes de vie s’individualisant de plus en plus, la sociologie ne pouvait plus postuler qu’un seul modèle pouvait correspondre à la complexité du corps social. La diversité des modes de vie est, par ailleurs, intrinsèquement liée à celle de l' « habiter » car chaque mode de vie diverge dans son rapport au territoire et donc à sa manière de l’habiter.

Pour définir un mode de vie particulier, ce qui le différencie d’un autre, il est pertinent et essentiel de l’analyser à travers le prisme de l’habitat. Néanmoins, à l’aune des grands enjeux climatiques et donc de la prise en compte des limites du système-terre, peut-on toujours satisfaire toutes les aspirations, les manières d’habiter et donc tous les modes de vie qui en découlent ?

Doit-on avantager certains modes de vie, et surtout, de quelles façons et par quels moyens, ces arbitrages doivent-ils se mettre en place ?

 

 

Entre comportements individuels et normes sociales, que révèlent nos choix résidentiels ?

 

Jusqu’au milieu années 1960, les sociologues et les économistes supposaient majoritairement que les trajectoires résidentielles étaient déterminées par des paramètres soit sociaux, soit économiques. Néanmoins, on s’est aperçu depuis « qu’une partie des classes moyennes ne suivait pas les modèles de trajectoire résidentielle avancés par la sociologie et l’économie, préférant s’installer dans des quartiers populaires du centre-ville plutôt qu’en banlieue résidentielle ou dans les quartiers chics » (Thomas et Pattaroni, 2012).

À partir des années 1990, une série de travaux émerge, qui soutient la thèse d’une « réorientation des aspirations résidentielles et des pratiques territoriales d’une partie des classes moyennes » (Savage et al., 1992), qui se détourne des « modèles d’ascension sociale classiques » pour s’orienter vers « des modèles fondés sur l’épanouissement personnel et la critique des valeurs dites bourgeoises ».

Au tournant des années 2000, les chercheurs constatent de plus en plus que les modèles ne se substituent pas les uns aux autres (Chauvel, 2006), mais plutôt qu’ils se diversifient, suivant l’individualisation croissante du corps social. Dans cette même veine, et cherchant à expliquer cette diversification croissante, Lucas Pattaroni (2005) insiste sur la nécessité de transcender une compréhension de la complexité sociologique qui met le déterminisme environnemental et économique, ou encore le constructivisme social, au cœur de sa démarche compréhensive. En d’autres termes, il s’agit d’éviter d’analyser le corps social à travers le seul prisme de l’influence environnementale, économique ou sociale.

Les liens sont donc plutôt dynamiques, et ni l’environnement, ni nos représentations et pratiques sociales, ni même les forces du marché, ne peuvent à eux seuls expliquer la diversité de nos modes de vie. À partir de ce postulat, Marie-Paule Thomas (2011) définit le mode de vie dans sa thèse comme un « ensemble de pratiques, d’évaluation et de ressources qui s’articulent autour de trois logiques d’action : le rapport fonctionnel et pratique (utiliser), le rapport sociocognitif (rencontrer), le rapport sensible (habiter) ».

Ainsi, selon cette acception, il faudrait « adapter l’environnement construit aux exigences de bien-être », et pour cela, « il faudrait considérer de manière dynamique chacune des dimensions de notre rapport à l’environnement construit » (Thomas et al., 2011).

 

Vers des modes de vie « soutenables » ?

 

La notion de développement soutenable est apparue au début des années 1980 et fait depuis lors « l’objet d’une littérature absolument gigantesque » (Vivien, 2007). La notion de développement soutenable est donc multiple et ne possède pas de définition précise. Elle peut être substantive ou encore procédurale :

  • Dans sa dimension substantive, la définition la plus utilisée mais néanmoins floue, est celle de la Commission mondiale sur l’environnement et le développement, qui la définit comme « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs ».
  • Concernant sa dimension composite et procédurale, elle se rattache à un domaine précis, celui du territoire. Que signifie le développement soutenable de ce dernier ? Avant de répondre à cette question, revenons à la définition substantive du développement soutenable. Michael Ben Eli propose de concevoir la soutenabilité comme un « état du système » ou « system state » qu’il définit comme « le résultat d’interactions identifiables entre des variables spécifiques ». De prime abord un peu rébarbative, cette définition est plus rigoureuse dans le sens où elle propose « des composantes mesurables et permet donc de mener des actions claires ».

Un état de soutenabilité du système dans son ensemble requiert que « le niveau de consommation et de régénération des ressources ainsi qu’un niveau de production et d’absorption de déchet soient en équilibre » (Ben Eli, 2017). L’auteur clustérise tous les facteurs qui interagissent au sein du système en cinq grandes catégories que sont les domaines matériel, économique, de la vie, social et spirituel.

Ainsi, le domaine matériel régule tous les flux de matière et d’énergie qui permettent l’existence du système terrestre (humain et non humain), le domaine économique permet de définir ce qu’est la richesse, de la créer et d’ensuite la gérer, le domaine de la vie sous-tend un comportement approprié dans la biosphère en relation avec toutes les autres espèces, le domaine social s’intéresse aux interactions entre individus, et enfin le domaine spirituel identifie les attitudes et les valeurs qui servent de bases aux codes éthiques et moraux.

À partir de là, une définition procédurale d’un territoire soutenable ou d’un territoire métropolitain soutenable pourrait être donnée. Il s’agirait en quelque sorte d’un territoire qui place ces cinq grands domaines au cœur des principes régulateurs de ses politiques planificatrices.

 

 

La prise en compte des différents modes de vie peut-elle accoucher d’un même projet urbain soutenable ?

 

En partant de ce qui a été énoncé ci-dessus, et en nous appuyant sur les travaux réalisés au sein de la Métropole de Lyon, un mode de vie soutenable est donc « une façon de penser, de se comporter et de consommer qu’une société, un groupe ou un individu adopte afin de permettre le renouvellement des ressources naturelles et le maintien des équilibres écologiques pour les générations suivantes » (Leprêtre, Boutaud, Chabanel, 2020).

La notion d’équilibre renvoie à son tour à celle de stabilité, telle que donnée par Ben Eli (2017). L’expression d’un mode de vie soutenable dans un territoire donné permettrait de maintenir la stabilité du système.

Penchons-nous donc sur ce qui constitue un mode de vie, selon les travaux des chercheurs du Laboratoire de sociologie urbaine (2012) et comment il serait donc possible de croiser cette notion avec celle de la soutenabilité, telle que définie par Ben Eli.

 

 

Le schéma ci-dessus synthétise la définition que donnent les chercheurs du Laboratoire de sociologie urbaine aux modes de vie. Les trois qualités qui caractérisent un mode de vie devraient donc se trouver dans un état de soutenabilité au niveau des cinq grands domaines définis par Ben Eli.

Prenons par exemple la qualité sensible, qui a trait à l’habiter et qui se manifeste dans la morphologie de l’environnement construit, la présence ou non d’espaces verts, le gradient d’urbanité et la morphologie du bâti. Dans le cas d’un mode de vie soutenable, celle-ci devrait respecter l’équilibre entre consommation et régénération des cinq grands domaines. Si le domaine matériel devait être en état d’équilibre, cela supposerait que tous les flux de matières et d’énergie impliqués dans l’habiter respectent le niveau de régénération du système Terre.

La morphologie de l’environnement construit, la quantité d’espaces verts, la densité et la morphologie du bâti pourraient être donc pensés dans ce sens. Plus globalement, un mode de vie soutenable est un mode de vie qui intègre totalement la notion d’équilibre du système terre au niveau de ces trois qualités, sociale, sensible et fonctionnelle.

Ainsi, les cinq grands domaines devraient être en état d’équilibre à chaque fois qu’ils sont mobilisés dans l’une ou l’autre des trois qualités qui composent un mode de vie soutenable. Donnons un autre exemple, cette fois-ci, autour de la qualité fonctionnelle d’un mode de vie. Celle-ci a trait, en partie, aux préférences modales et à l’ancrage de proximité des activités quotidiennes. Dans un état de soutenabilité, elles devraient aussi concourir à l’état d’équilibre du système Terre. Cela se caractériserait principalement par une utilisation de matière et d’énergie raisonnée (domaine matériel) et un réseau d’infrastructures qui permettent un comportement approprié dans la biosphère (domaine de la vie).

 

Urbanisme par les modes de vie : à l’aune de la transition écologique, les limites d’une réflexion sur la satisfaction des individus ?

 

La notion d’urbanisme par les modes de vie a été initialement introduite par Ariella Masboungi et Alain Bourdin en 2004 dans le but de lutter contre « les dogmatismes des démarches de l’urbanisme autoritaire ou du laisser-faire glorifiant le jeu libre du marché », et donc d’intégrer les besoins du plus grand nombre afin que tout un chacun puisse « se sentir à l’aise, développer des relations sociales satisfaisantes et de poursuivre sans entrave ses activités quotidiennes » Thomas (2011).

Cependant, à cette intention louable, s’est greffée la nécessité de prendre en compte les limites du système-terre. Il est donc essentiel de produire et d’adapter le territoire dans le but d’atteindre sa soutenabilité. Peut-on alors y parvenir tout en répondant au besoin du plus grand nombre ? La réponse est complexe. Les aspirations, les usages et les pratiques des habitants évoluent sans cesse et ces dernières années, de nombreuses études ont démontré que la prise de conscience écologique augmentait au sein de la population.

Afin d’accélérer ces transformations sociales, les acteurs territoriaux sont amenés à agir de manière à favoriser les modes de vie jugés soutenables, tout en décourageant ceux qui ne le sont pas. L’on pourrait parier sur la mise en place d’une dynamique vertueuse, où chacun choisirait, de son plein grès, de transformer son mode de vie face à l’urgence climatique. Dans le cas improbable, où cela adviendrait, il serait de toute manière nécessaire d’adapter le territoire dans ce sens. La seconde option serait que, face à l’inertie du corps social, des politiques volontaristes soient mises en place et qu’elles puissent insuffler une dynamique de changement. Ceux, dont les modes de vie, ne seraient pas jugés soutenables, seraient progressivement relégués au sein des marges sociales et territoriales, et donc seraient forcés au changement.

Néanmoins, cette stratégie devrait être déclinée par pallier et veiller à ne pas produire d’exclusion sociale trop importante. Elle devrait, à cet égard, miser sur l’éducation, la communication et les processus participatifs, comme moyen d’acculturer les habitants tout en prenant compte des opinions diverses et créer un véritable débat sur les formes envisageables et acceptables de l’habitat et du territoire soutenable.

 

 

L’exemple du projet Praille-Acacias-Vernets : quand la soutenabilité oriente des choix programmatiques

 

Le projet PAV, ou Praille-Acacias-Vernets à Genève, est le plus grand projet urbain en cours de développement en Suisse et en Europe. Les autorités ont décidé de développer sur le site de l’ancienne zone industrielle, un ensemble de logements, bureaux et commerces tout en maintenant éventuellement certaines industries. Il s’agit de la plus importante opportunité foncière pour la ville de Genève et permettra à terme la construction d’environ 12 400 logements pour 6 200 places de travail.

Le projet du PAV a connu de grands débats dans l’élaboration de son programme, qui n’est aujourd’hui pas encore totalement fixé. Néanmoins, les grandes lignes en sont connues.

Les différents acteurs impliqués dans le processus de définition du projet et de son programme dont le Canton de Genève ont initié une réflexion sur la notion de modes de vie soutenables et sur la manière dont ce projet phare de la cité de Calvin pourrait encourager de tels modes de vie à l’avenir. La question n’était pas aisée et a nécessité de multiples réflexions entre différents experts de différentes disciplines. Des chercheurs de l’EPFL ont collaboré afin de définir les contours d’un espace public du projet capable de favoriser et d’attirer de futurs habitants aux modes de vie dits soutenables.

L’objectif de la recherche dans sa partie sociologique était donc de comprendre, à travers une enquête quantitative, les aspirations actuelles, de les catégoriser en différents modes de vie et puis, à travers une enquête qualitative, de définir plus finement les besoins en termes d’aménagements et d’utilisation de l’espace public. La phase quantitative a permis de préciser l’évolution des aspirations et donc des modes de vie entre les années 2010 et 2021, date du déroulement des enquêtes dans le bassin genevois.

 

Quand le mieux-disant s’apparente au moins-carbonné

 

La phase qualitative s’est concentrée sur trois écoquartiers considérés comme avant-gardistes en matière de planification soutenable. L’enquête a consisté en des entretiens d’environ 1h30 avec une quinzaine de personnes. Il s’agissait tout d’abord de déterminer leur mode de vie, de la même manière que cela a été fait au sein de l’enquête quantitative, puis de les questionner sur leurs préférences résidentielles dans le but de préciser le type d’aménagements, la forme, la qualité et les matérialités de l’espace, leurs habitudes de mobilités, et de les mettre en lien avec le mode de vie qui les caractérisent.

In fine, en se basant sur la méthode élaborée par Thomas et Kaufmann (2014) et Lufkin et al. (2018), visant à prendre en compte les aspirations dans la planification des quartiers, la présente étude a dégagé les spécificités spatiales et morphologiques correspondant à chacune des catégories de modes de vies.

Cette démarche a permis de comprendre finement les besoins actuels et futurs « en fonction des modes de vie, entendu comme la vie quotidienne dans le temps et l’espace, soit l’ensemble des ancrages sociaux et spatiaux en lien avec l’habitat, les programmes d’activités, les déplacements, puis de proposer un programme urbain et architectural en adéquation avec les modes de vie que l’on souhaite voir se développer » (Thomas et Kaufmann, 2014).

Le projet du PAV a ainsi été élaboré en tenant compte de l’empreinte carbone des différentes catégories de modes de vie, tout en avantageant les aspirations, besoins et usages des habitants dont le mode de vie correspond au profil carbone le moins élevé.

 

 

Quels enjeux pour une fabrique de la ville associant cohésion sociale et redirection écologique ?

 

La fabrique de la ville est donc, à l’heure du changement climatique, au cœur de multiples transformations. Alors que l’urbanisme par les modes de vie, introduisait au tournant des années 2000, des modalités nouvelles de compréhension des transformations sociales et de leurs déclinaisons spatiales, il se heurte aujourd’hui aux grands enjeux environnementaux de notre époque.

D’aucuns pourraient voir ce changement de paradigme comme une menace à la diversité des modes de vie et comme l’émergence d’un dictat écologiste qui ne permet pas le libre choix individuel. Or, cela n’est pas le cas : finalement, il ne s’agit pas de fabriquer un territoire qui siérait seulement à une catégorie de modes de vie, mais plutôt qu’il puisse être approprié par tous. Grâce à la réflexion qui présiderait à sa morphologie, à son rapport à la nature et aux écosystèmes, à la mobilité qui s’y déploierait, à la richesse des liens sociaux qu’il permettrait et au ressourcement qu’il offrirait, chaque habitant devrait être en mesure de pleinement l’habiter, malgré quelques compromis inhérents à une priorité donnée à l’intérêt général.

Ainsi, l’urbanisme par les modes de vie, dans sa vision première, souhaitait intégrer toute la diversité du corps social, et répondre positivement aux aspirations, usages et pratiques plurielles. Poussé à son paroxysme, dans un monde ou les choix individuels sont considérés comme fondamentaux (dans les limites de ce qu’autorise la loi du marché), il serait risqué de laisse libre court à des modalités de fabrique territoriale qui ne tiendraient pas compte d’autres considérations, notamment écologiques. C’est donc un véritable jeu d’équilibriste auxquels doivent s’adonner les planificateurs et tous les acteurs de l’urbain, de façon à concilier les grands enjeux environnementaux et les questions sociales.

Dans cette perspective, la vitalité d’une démocratie locale participative demeure le premier levier à actionner pour légitimer une transition écologique et sociale qui redéfinirait, à l’aune de l’urgence climatique, les priorités du développement urbain.

 

Pour aller plus loin :

 

  • Ariella, Masboungi, et Alain Bourdin. Un urbanisme des modes de vie. Le Moniteur, 2004. https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00118288.
  • Ben-Eli, Michael U. « Sustainability: Definition and Five Core Principles, a Systems Perspective ». Sustainability Science 13, no 5 (septembre 2018): 1337‑43. https://doi.org/10.1007/s11625-018-0564-3.
  • Burrows, Roger, et Catherine Marsh, éd. Consumption and Class. London: Palgrave Macmillan UK, 1992. https://doi.org/10.1007/978-1-349-21725-0.
  • Chauvel, Louis. Les Classes moyennes à la dérive. Le Seuil, 2006. https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00102577.
  • Collectif. Mobilités résidentielles, territoires et politiques publiques. Presses Universitaires du Septentrion, 2016.
  • Lufkin, Sophie, Marie-Paule Thomas, Vincent Kaufmann, et Emmanuel Rey. « Linking spatial characteristics to residential lifestyles: A framework for analysing the hospitality potential of urban and architectural designs ». Articulo – revue de sciences humaines, 20 juin 2018. https://doi.org/10.4000/articulo.3498.
  • Kaufmann, Vincent, et Emmanuel Ravalet. L’urbanisme par les modes de vie. Métis Presses, 2019.
  • Pattaroni, Luca. « Politique de la responsabilité : promesses et limites d’un monde fondé sur l’autonomie ». Thèse de doctorat, Paris, EHESS, 2005. https://www.theses.fr/2005EHES0136.
  • Savage, Mike, Paul Watt, et Sara Arber. « Social Class, Consumption Divisions and Housing Mobility ». In Consumption and Class, édité par Roger Burrows et Catherine Marsh, 52‑70. London: Palgrave Macmillan UK, 1992. https://doi.org/10.1007/978-1-349-21725-0_4.
  • Thévenot, Laurent. L’action au pluriel: Sociologie des régimes d’engagement. La Découverte, 2006. https://doi.org/10.3917/dec.theve.2006.02.
  • Thomas, Marie-Paule. « En Quête d’habitat : Choix résidentiels et différenciation des modes de Vie familiaux en Suisse », 17 février 2011. https://doi.org/10.5075/EPFL-THESIS-5010.
  • Thomas, Marie-Paule, Hossam Adly, Luca Pattaroni, Vincent Kaufmann, et Simon Galloux. « Choix résidentiels et modes de vie dans l’agglomération franco-valdo-genevoise ». Lasur, EPFL, 2011.
  • Thomas, Marie-Paule, et Luca Pattaroni. « Choix résidentiels et différenciation des modes de vie des familles de classes moyennes en Suisse »: Espaces et sociétés n° 148-149, no 1 (1 avril 2012): 111‑27. https://doi.org/10.3917/esp.148.0111.
  • Vivien, Franck-Dominique. « Sustainable development: un problème de traduction ». Responsabilité et environnement 48 (2007): 1‑4.