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Risques sanitaires dans l'agglomération lyonnaise

Étude

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Date : 02/06/2004

 Chronologie lyonnaise
Risques sanitaires

1348 et 1361-75 : Epidemies de peste à Lyon.

1493 : La syphilis atteint Lyon par le biais de l'armée de Charles VIII.

1531 et 1596-97 : Famines à Lyon.

1564-67 : Epidémie de peste. Elle coûte la vie à près de la moitié des habitants de Lyon, soit environ 60 000 personnes.

1628 et 1638 : Epidémies de peste à Lyon.

1693-94 et 1709 : Disettes et famine à Lyon.

1992 : Adoption de la première charte (1992-1995) d'écologie urbaine du Grand Lyon qui initie une planification et une mise en oeuvre d'une politique environnementale. Elle vise à assurer la cohérence des actions entreprises au service de l'environnement.
La mise en oeuvre de cette politique devrait avoir des répercussions sur le plan de la santé.

1998 : Le bilan établi par l'ADEME (Agence De l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie) qui classe les villes en fonction de leur indice ATMO [Définition], a suscité des polémiques à Lyon après que l'agglomération ait été classée en tête des villes françaises pour le nombre de jours par an où la qualité de l'air est mauvaise (1998) : le Grand Lyon critique un système de capteurs où les emplacements déterminent largement les résultats, on souligne que Lyon connaît une baisse d'émission globale des polluants urbains depuis plusieurs décennies et que le couloir rhodanien, venté, disperse les pollutions.
[Définition : Le réseau ATMO de surveillance et d'information sur l'air en France mobilisait, en 1998, 2000 capteurs, 250 personnes de surveillance dans les associations, et un budget de fonctionnement de 210 millions de francs des associations. L'indice ATMO est un indicateur de la qualité de l'air qui a été élaboré par le Ministère de l'aménagement du territoire et de l'environnement, l'Ademe (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie) et des associations afin de disposer d'une information synthétique sur la pollution atmosphérique dans les 32 principales agglomérations françaises : l'indice de qualité de l'air est calculé à partir des concentrations mesurées quotidiennement de 4 polluants typiques des phénomènes de pollution urbaine : le dioxyde de soufre, le dioxyde d'azote, l'ozone, les poussières.]

1998 : Le Conseil Général du Rhône a fait de l'arrachage de l'ambroisie [Définition] une de ses actions prioritaires ces dernières années.
[Définition : L'ambroisie, plante annuelle haute de 30 cm à 2 m, pousse dans les sols sablonneux, les terrains en friche et surtout les chantiers de travaux; venue clandestinement d'Amérique du Nord, apparue dans les années 1930 dans les champs bordant Satolas, elle se développe surtout dans la région lyonnaise, où elle fleurit de la mi-août à la mi-octobre et ses pollens se disséminent massivement. L'association Française d'Etude des Ambroisies, initiée par l'allergologue lyonnaise Chantal Dechamp, se bat pour que l'ambroisie soit reconnue comme un polluant biologique. Le nombre des victimes d'allergies ne cesse de croître, et concerne 10-15% de la population.]

1999 (mai) : Alertes au saturnisme à Villefranche. Une enquête environnementale montre une forte concentration en plomb dans les poussières entre 300 et 600 mètres autour de l'usine Metaleurop, spécialisée dans le retraitement des batteries de voitures, industrie à fort rejet en plomb. L'usine s'avère pourtant en conformité aux normes.

2001 (30 mars) : Selon une enquête publiée dans l'hebdomadaire Le Point (appuyée sur la base de donnée hospitalière Programme Médicalisé des Systèmes d'Information), 3500 nouveaux cas de cancers directement liés à l'amiante ont été hospitalisés et dénombrés en 1998.
En 1996, un rapport de l'INSERM (Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale) estimait à 1950 le nombre de morts par amiante cette année-là. Si on sait que l'amiante est nocive depuis le début du siècle, ce n'est qu'en 1997 que son utilisation est interdite.

2001 (juin) : Des ouvriers de Renault Véhicules Industriels Saint-Priest-Vénissieux, regroupés en collectif, réclament la retraite anticipée et des suivis médicaux en raison de leur exposition pendant plusieurs années à la poussière d'amiante sur leur lieu de travail.