L’art public a longtemps été un art inféodé aux pouvoirs, et avait pour fonction de les représenter et de traduire leur autorité. Ces œuvres étaient à la vérité un des rares média grand public dont disposaient les instances religieuses ou temporelles jusqu’au XIXe. Avec la montée des techniques médiatiques modernes les artistes ont l’opportunité de s’autonomiser de leurs relations avec le pouvoir et développent une pratique nouvelle, incarnée dans le mouvement de l’Art moderne.
Mais pour l’art public, les liens entre les autorités et les artistes demeurent prégnants, ne serait-ce que parce qu’il leur faut s’entendre pour parvenir à travailler dans l’espace public. Peu à peu, en France en particulier, de nombreux dispositifs vont permettre la réalisation d’œuvres d’art dans l’espace ou les bâtiments publics.
Aujourd’hui, on assiste à une simultanéité de propositions pour l’art public, avec des expériences où les artistes sont co-concepteurs de l’espace public, d’autres où ils sont parties prenantes pour la réalisation d’un équipement, d’autres enfin faisant des interventions temporaires dans le cadre de grands événements. Par ailleurs, un art public réellement autonome des institutions émerge.
Depuis leurs origines, la prospective de la Métropole de Lyon et le Défilé ont une histoire commune, liée à la naissance d’un nouveau sentiment d’appartenance au territoire grand-lyonnais
Dans cet article, retour sur une union de circonstance où chacun a su trouver son compte, sans avoir à trahir ses valeurs et ses missions, dans l’intérêt d’une renouvellement culturel et artistique qui allait marquer les années 90 et plus encore…
Qui ne se rappelle de l'ouverture du défilé de la Biennale de 1998 ? Des êtres anachroniques et sans frontières ont surgit d'un ailleurs de nos rêves pour nous embarquer dans le mouvement de la fête.
Les arts de la rue se sont imposés au cours des 25 dernières années. Ils ont certes une filiation avec le spectacle vivant, mais développent aussi des problématiques originales.
La break dance a été réinventée par des jeunes qui se sont d'abord identifiés à ce que le mouvement hip-hop représentait. Ils ont progressivement pris place dans l'espace public de leur quartier, puis du centre-ville, pour se défier et s'entraîner à dessiner sur le béton armé avec l'énergie toute particulière de ceux qui s'engouffrent dans une brèche de possibles.
Une fête, une parade, un carnaval, un rituel, un emblème, un creuset, un bonheur, un défi, une histoire, une énergie ?... Retrouvez sur cette page toutes les étapes de nos réflexions sur le Défilé de la Biennale de la danse de Lyon, un évènement hors catégories !