Contexte de la synthèse :
Après avoir été créée comme une communauté de moyens il y a 40 ans de cela, sous l’impulsion de l’État, le Grand Lyon constitue aujourd’hui une communauté de projets autonome, reconnue pour son efficacité dans la gestion d’un territoire qui regroupe 57 communes et plus de 1,3 millions d'habitants. Mais l’histoire ne s’arrête jamais : cette collectivité reste en devenir et l’enjeu est désormais de constituer une véritable communauté de destin, inscrite dans le grand bassin de vie de l'agglomération, à savoir le territoire qui, de Saint-Etienne à Ambérieu-en-Bugey, de Vienne à Villefranche-sur-Saône, regroupe plus de 2 millions d'habitants. 2 millions d'habitants rapprochés par les réalités de la vie quotidienne, mais aussi par la nécessité de former une masse critique capable de maintenir la capacité d'innovation et le rang du Grand Lyon dans le contexte de la concurrence internationale du XXIe siècle. Pour y parvenir, il s’agit non seulement de partager collectivement des projets, mais aussi de se doter de racines communes.
SOMMAIRE
1. Une préoccupation ancienne : faire de l’aire urbaine lyonnaise un territoire de l’action publique
2. Création d’une instance métropolitaine, et coïncidence entre agglomération lyonnaise et périmètre de la communauté urbaine : deux espoirs abandonnés dans les années 90
3. Aujourd’hui, de nombreuses initiatives, souvent impulsées par le Grand Lyon, visent à penser et agir à l’échelle métropolitaine
4. Des freins à la coordination des politiques à l’échelle métropolitaine
5. Quelles avancées vers une gouvernance métropolitaine ?
6. Une logique de coopération qui l’emporte sur celle de la concurrence
7. Il devient possible de concilier préservation des identités et participation à la métropole