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L’action directe : extension des modes de participation politique, ou menace pour la démocratie ?

Illustration représentant des individus manifestant avec des pancartes

Étude

La participation politique qui utilise des formes d’action directe (manifestation, occupation de locaux, réquisition de richesses, grève de la faim, sabotage…), pour exprimer une revendication et/ou influencer la décision politique connaît un développement depuis les années 1970, alors que la démocratie élective s’est affaiblie dans le même temps.

Cette démocratie d’expression, d’implication et d’intervention (pour reprendre les concepts de P. Rosanvallon), à dominante protestataire, a connu des transformations récentes (recours à des formes festives et ludiques, utilisation des médias et d’Internet, essor de la désobéissance civile, légitimation parfois de l’action violente…). Il semble que ces formes d’engagement apportent à la fois une vitalité démocratique, et des menaces, notamment pour le modèle de la démocratie représentative.

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Date : 01/06/2007

Sommaire :

 

Introduction

1. L’action directe : définitions et typologies
2. La tradition d’action directe : l’anarchosyndicalisme
3. L’action directe constructive : "chacun décide directement de ce qui le concerne"
4. La nouveauté du militantisme fondé sur l’action directe et la désobéissance
5. Deux conceptions de la démocratie, deux analyses opposées de l’extension de l’action directe
6. Un besoin croissant d’interpellation directe du politique
7. Le renouveau des mouvements utilisant l’action directe
8. Quand l’action directe n’hésite pas à recourir à la violence                                                                    

Conclusion