Vous êtes ici :

Situation des personnes sans-abri sur le territoire de la Métropole de Lyon

Couverture de l'étude

Étude

La situation des personnes à la rue sur le territoire de la Métropole de Lyon est le plus souvent connue et rendue visible par la mendicité et l’installation de tentes ou couchages sur l’espace public et concerne plutôt l’hypercentre de la Métropole, c’est-à-dire les villes de Lyon et Villeurbanne.

Pourtant, les sans-abri sont présents, de différentes manières, sur le territoire de la Métropole, de façon souvent plus discrète. Il apparaît donc pertinent d’enquêter sur la présence des sans-abri dans des territoires plus « périphériques », c’est-à-dire hors des communes de Lyon et Villeurbanne.

La Direction de la Prospective et du Dialogue Public s’interroge sur les réalités vécues par les personnes sans-abri, en analysant leurs besoins, leurs usages et leurs conceptions de la vie à la rue. Pour cette étude, l'auteur David Chevallier est allé à la rencontre des acteurs du territoire.

À travers 12 entretiens (disponibles dans le dossier « Sans-abri » de Millénaire 3), ce document s'intéresse aux pratiques des acteurs de l'aide aux personnes sans-abri et à la participation et citoyenneté de ce public, afin de mieux cerner la relation entre la ville et le sans-abrisme.
Date : 05/08/2020

Sommaire :

 

Aides : une augmentation du nombre de personnes sans-abri qui mobilise de nouveaux acteurs
● Une présence plus importante et diversifiée des personnes à la rue
● L’accompagnement, d’abord centré sur la survie, s’est élargi au droit et au relationnel
● « Tous concernés » : entre hybridation, collaborations et confrontations des approches

Invisiblité : une mise à l’écart de la ville par contrainte ou par choix
● L’invisibilité imposée par la ville et la recherche de discrétion des personnes sans-abri
● L’installation en centre et périphérie comme stratégie de (in)visibilisation
● Visibilités : étapes et ruptures de l’accompagnement

Participation : la citoyenneté par l’expérience de la rue
● Une citoyenneté peu active
● Une capacité d’expression qui s’affirme pour les services qui les concernent
● Vers une participation à l’aménagement de la ville