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Première enquête nationale sur la santé des étudiants

Photographie d'un étudiant de dos au milieu des rayons d'une bibliothèque

Étude

À l’occasion de la rentrée universitaire 2005, La Mutuelle Des Etudiants (LMDE) et son observatoire de la santé « EPSE » ont présenté une enquête sur la santé des étudiants réalisée en partenariat avec l’IFOP. De façon synthétique, cette enquête apporte de nombreux éléments de connaissance sur les étudiants d’aujourd’hui.

Elle aborde la question de la santé au sens large, notamment celle du mal être des jeunes, et ses conclusions remettent en cause les politiques de prévention.

Découvrez les chiffres clés de l'enquête.
Date : 01/09/2005

Santé et accès aux soins, études, loisirs, sexualité, tabac… Les questions posées visaient à mieux appréhender les thèmes qui touchent les étudiants et qui les concernent particulièrement.

 

Sur un échantillon de 9 228 étudiants :

  • 50% des étudiants ont peu ou pas confiance du tout en l’avenir
  • 61% pensent que la Société ne permet pas aux jeunes de réussir la vie
  • 86% des étudiantes déclarent s’être senties déprimées au cours des 12 derniers mois
  • 60% veulent arrêter de fumer
  • 75% consomment des médicaments génériques
  • 4% ont subi un rapport sexuel forcé et 9 victimes sur 10 n'ont pas porté plainte
  • 15 % des étudiants ayant répondu à l'enquête ont eu des envies suicidaires au cours des 12 derniers mois et 50 % n'en a parlé à personne. 
  • 5% des étudiants ont déjà fait une tentative de suicide.

 

Conclusion

Cette première Enquête nationale sur la santé des étudiants lève le voile sur une génération confrontée à des difficultés certaines. Les raccourcis qui conduisent à penser que cette génération et particulièrement ses étudiants seraient déconnectés de la réalité sont mis à mal. Les étudiants savent pourquoi ils étudient, ils se donnent les moyens de le faire, en travaillant. Ils font face, ils encaissent et cela au prix de leur bien être mental et psychologique. L’autonomie qu’ils acquièrent est possible mais cela principalement à leurs dépens.

Le système de santé dans lequel évoluent les étudiants et auquel ils adhèrent sans restriction, repose avant tout sur un principe curatif. Or les étudiants ont besoin de se ménager, de prévenir les situations à risques. Pour LMDE, cette enquête met en lumière les lacunes de notre système de protection sociale qui demande plus aux étudiants qu’il ne leur donne.