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Les usages administratifs de la forme associative - les associations partenaires ou instruments de l’administration

Illustration représentant un arbre dont le feuillage est fait de mains.

Texte de Jean-Pascal Bonhotal

Jean-Pascal Bonhotal s’étonne que le phénomène associatif, né en marge de l' Etat et parfois contre lui, apparaisse aujourd'hui comme une technique de gestion administrative de la part des pouvoirs publics. Cette technique, critiquable dans son aspect de détournement par l'administration, est remise en cause aujourd'hui, ce qui amène à rechercher d'autres solutions.

L'idée que la gestion associative est source d'avantages pour les administrations est à réévaluer, car les avantages comparatifs de la gestion des associations par rapport à la gestion publique décroissent à mesure que davantage de contraintes pèsent sur la gestion des associations.

Par conséquent, il faut envisager des solutions, d'une part avec la création de techniques administratives nouvelles et de l'autre avec la revalorisation de techniques plus anciennes, en particulier le fait de passer des conventions équitables avec de véritables associations.
Date : 01/01/2002

Sommaire

 

Les associations et l’administration : subsidiarité, institutionnalisation et instrumentalisation

▪ De la subsidiarité à l’institutionnalisation
▪ De l’institutionnalisation à l’instrumentalisation

La diversité des formes de recours de l'administration à la formule association

▪ Les formes de reconnaissance institutionnelle
▪ La participation directe à la gestion des services publics

Une formule menacée par ses propres faiblesses et dérives: fragilités, nouvelles contraintes et nouvelles menaces suscitent la recherche d’alternatives à la gestion associative

▪ Les faiblesses et dérives qu’a connues la forme associative a brouillé son image
▪ De nouvelles contraintes et de nouveaux risques rendent cette formule beaucoup moins attrayante

Des solutions alternatives à la gestion associative existent : la "boite à outils" des administrations

▪ Sans rechercher de nouvel instrument universel celles-ci doivent s’attacher à apprécier de manière très circonstanciée les nécessités et les contraintes propres à chaque activité

Un cas pratique : l’Université Claude-Bernard-LYON1 et ses associations

▪ Dix ans de recherche de la transparence, d’une claire définition des responsabilités et d’un partenariat équilibré

Conclusion : retour aux sources de l’esprit associatif ?