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Dans l’agglomération lyonnaise, près des 2/3 des émissions de monoxyde de carbone et d’oxydes d’azote sont liés aux transports, et 85% des émissions de dioxyde de soufre aux industries

Étude

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Date : 05/06/2007

Sources des émissions polluantes dans l’agglomération lyonnaise en 2003

Source : Plan de Protection de l’Atmosphère de l’Agglomération Lyonnaise, 2006Les différents polluants émis dans l’agglomération menacent l’environnement, mais également la santé humaine. Le monoxyde de carbone, issu majoritairement des transports (65%), est un gaz inodore qui peut être à l’origine d’intoxications pouvant être mortelles.Les dioxydes d’azote (NO et NO2) sont émis lors des phénomènes de combustion. Leurs sources principales sont donc les véhicules et les installations de combustion (industries), qui produisent à eux-seuls 85% des émissions de dioxydes d’azote de l’agglomération. Ces polluants peuvent entraîner des altérations de la fonction respiratoire, notamment chez les personnes asthmatiques.

Les Composés Organiques Volatiles (COV) proviennent principalement des usages domestiques (solvants, peintures), des procédés industriels (industries chimiques, raffinage de pétrole, stockage et distribution de carburants et combustibles liquides, stockage de solvants) et des transports. Les COV peuvent avoir des effets divers : gêne olfactive, irritations, ou encore diminution de la capacité respiratoire. Le dioxyde de soufre provient essentiellement de la combustion des combustibles fossiles tels que le charbon et le fuel. Les principales sources productrices de ce polluant sont donc les industries, qui émettent 85% des émissions de l’agglomération.

Source : Plan de Protection de l’Atmosphère de l’Agglomération Lyonnaise, 2006 et Article Les effets des principaux polluants sur la santé, Lyon Capitale, n°494, semaine du 29 septembre 2004.