Cas d'écoles : Quand le secteur privé innove sur le territoire lyonnais
Étude
À travers l'analyse de 5 écoles privées, cette étude identifie les différentes formes que peut prendre l’innovation dans l’enseignement supérieur.
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Étude
L’objectif est ici d’éclairer les aspects économiques du secteur de l’enseignement supérieur privé, sans aborder les sujets plus impliquants au plan humain, comme le montant des frais de scolarité, les sacrifices imposés aux familles ou aux étudiants eux-mêmes.
De manière générale, en France, le secteur de l’enseignement supérieur privé peut être considéré comme économiquement autonome. Il s’agit d’un secteur :
Dans la Métropole, l’enseignement supérieur privé a acquis une surface économique significative :
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En moyenne, les ressources des écoles sont apportées principalement par les frais de scolarité des étudiants (8 500 €/an/étudiant en moyenne).
La taxe d’apprentissage et les activités de formation continue sont deux autres postes importants, loin devant les subventions, les travaux de recherche et le fundraising. Le poste « autres », significatif, recouvre des prestations diverses ou encore les frais de concours.
Côté charges, les écoles assument des frais de personnel importants (salariés, vacataires, intervenants sur honoraires). Viennent ensuite les locaux et moyens généraux (incluant les systèmes d’information), la R&D (innovations pédagogiques et nouveaux programmes) et les dépenses de communication.
L’importance de ce dernier poste est due à une communication multiniveau (étudiants… et parents), intervenant dans un univers de concurrence frontale, avec des offres très semblables et des tarifs souvent proches.
Dans le champ économique, les questions générales posées à l’enseignement supérieur privé sont :
Toutes ces questions s’adressent aussi aux écoles privées de la Métropole : elles sont plus de 60 et couvrent une large gamme de cursus et domaines. Au plan local, on peut s’interroger sur les effets à terme de la concentration des écoles dans les métropoles, avec une tendance aux implantations en centre-ville : difficultés de logement des étudiants, locaux pédagogiques peu adaptés, etc.
L’enseignement supérieur privé n’est pas aujourd’hui un secteur en difficulté au plan économique. Il dispose de plusieurs leviers de croissance et de profitabilité : regroupement et/ou rachat d’écoles, duplication de modèles efficaces, allongement des cursus pris en charge, extension des « marques » les plus fortes à de nouveaux services, partenariats internationaux… Pour porter cette croissance, les investisseurs privés sont déjà présents depuis quelques années, et le financement direct par la collectivité n’est pas ici déterminant.
Cependant, la métropole ne peut être seulement pour les écoles un lieu d’implantation, et doit favoriser des implantations mutuellement profitables. Une école qui s’implante dans la métropole :
Pour favoriser ces équilibres d’intérêt, la Métropole, en tant qu’institution, peut jouer sur l’appui aux choix d’implantation, la mise en relation avec des partenaires publics ou privés, l’éclairage sur les besoins en compétences, le soutien à l’innovation dans les cursus ou les moyens pédagogiques.
Pour réaliser cette étude, plusieurs sources documentaires ont été explorées :
On peut ici souligner la difficulté à établir une vue économique précise du budget de fonctionnement des écoles. Par exemple, le poste « salaires et traitements » dans les comptes publiés ne prend en compte que les salariés, et non les intervenants occasionnels payés sur honoraires, dilués dans le poste « autres charges ». De ce fait, les chiffres donnés ici ont été issus de recoupements et extrapolations. |
Étude
À travers l'analyse de 5 écoles privées, cette étude identifie les différentes formes que peut prendre l’innovation dans l’enseignement supérieur.
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