La littérature scientifique et les retours d’expérience des professionnels sont unanimes : les dispositifs institutionnels de participation citoyenne peinent à mobiliser massivement et à faire entendre les inaudibles.

Pourtant, l’implication politique des citoyens n’est pas nulle. Elle est même profuse, et surtout multiforme, si on veut bien l’observer en dehors des cadres institutionnels, dans d’autres espaces plus ou moins « contrôlés ».

Parfois très visibles (ex. : manifestations de masse), ces types d’engagement politique sont le souvent plus effectués à bas bruit et à petite échelle, par exemple sur les réseaux sociaux ou au travers de petits collectifs informels.

Ce travail d’inventaire (non exhaustif) et de cartographie s’intéresse à ces formes de participation politique dites « non institutionnelles », ce qui exclut les démarches portées par l’État ou les collectivités locales, ou les structures politiques reconnues comme les partis politiques.

Dynamiques et diffuses dans l’ensemble du corps social, ces formes de participation politique non institutionnelles constituent de fait l’un des leviers possibles pour renouveler la participation citoyenne à l’échelle de la Métropole de Lyon, et tendre vers une citoyenneté plus active.

Sans chercher à s’en emparer, ou à les institutionnaliser, la Métropole peut chercher à mieux définir son positionnement vis-à-vis de ces formes de participation politique :
• Desquelles est-elle la plus proche ?
• Auxquelles souhaite-t-elle/peut-elle s’adresser ?
• Lesquelles sont investies par les publics éloignés de la participation citoyenne institutionnelle ?