Vous êtes ici :

La participation citoyenne, pour quoi faire ?

Dossier

Le Grand Lyon a été parmi les territoires précurseurs en matière d’implication citoyenne : dès la fin des années 90, sa démarche de prospective Millénaire 3 incluait déjà, les corps intermédiaires et des citoyens pour dessiner l’avenir de l’agglomération.

En 2003, le Grand Lyon signait sa Charte de la Participation citoyenne, qui énonçait ses engagements en termes d’écoute et de dialogue avec les citoyens : une première pour une intercommunalité.

Vingt ans plus tard, et devenue depuis « Métropole de Lyon », la collectivité territoriale s’interroge sur ses démarches participatives institutionnelles.

La démocratie participative, qui devait venir au secours de la démocratie représentative, serait, elle aussi, en « crise »

Sa sincérité serait dévoyée, ses effets sur l’action publique seraient inexistants et sa mise en œuvre serait même contre-productive puisqu’elle renforcerait la défiance des citoyens envers les institutions. Même les outils censés répondre à ces maux auraient un effet limité : design participatif, panel citoyen, méthode d’aller-vers, etc.

Pourtant, les formats et méthodes de concertation citoyenne se sont diversifiés, un plus grand nombre de sujets sont ouverts à la concertation, les outils numériques permettent de toucher de plus larges publics et les citoyens sont demandeurs de plus d’implication.

Pour prendre du recul, le service Prospective des Politiques publiques est retourné aux fondamentaux théoriques de la participation citoyenne :
• Quelles sont les évolutions dans la manière d’en parler ?
• Comment le sujet se pose-t-il dans le contexte particulier de la Métropole de Lyon ?
• Et demain, comment le sujet va-t-il se poser, au regard d’autres enjeux comme la montée du complotisme ou des activismes radicaux ?

Pour avancer sur ces réflexions, les six documents de ce dossier posent les fondamentaux et constituent une mise de fond qui donne des repères, interroge les pratiques professionnelles par effet miroir et, in fine, ouvre la question de ce que l’on veut faire de la participation citoyenne institutionnelle.

Une première étape vers un chantier au long cours.