Dossier
Les services de la Métropole sont de plus en plus régulièrement sollicités par des établissements d’enseignement supérieur privé (EESP), notamment lorsqu’ils s’implantent sur le territoire. Comment les accompagner ? Quel cadrage stratégique pour guider les réponses ? La majorité des écoles ne relèvent pas de la politique d’enseignement supérieur de la Métropole cadrée par le schéma de développement universitaire (SDU). En effet, cette politique est co-définie avec l’Université de Lyon qui comporte peu d’établissements privés parmi ses membres.
Cet état de fait pose des questions de différentes natures : comment assurer à tous les étudiants et enseignants l’accès réel aux services publics les concernant (culture, sport, santé, logement, mobilité, insertion professionnelle…) ? Comment dimensionner correctement ces services ainsi que les infrastructures associées ? Faut-il orienter les choix géographiques d’implantation pour éviter par exemple de sur-densifier la centralité ? Plus généralement, comment la Métropole doit-elle positionner son action dans un contexte de concurrence entre formations publiques et privées ? Quelle évaluation des besoins de formations et de compétences sur le territoire la collectivité a-t-elle en main pour prioriser ses soutiens ?
Après une première étude réalisée par l’Opale en 2017 (L’enseignement supérieur privé dans la métropole de Lyon, une offre en fort développement) qui a permis de prendre la mesure du phénomène, la Métropole a souhaité renforcer sa compréhension des enjeux de développement de l’enseignement supérieur privé sur son territoire.
Pour ce faire, la direction de la prospective a travaillé avec plusieurs contributeurs de son « réseau de veille – prospective » : Boris Chabanel, Lionel Gastine, Emile Hooge, Sylvie Mauris-Demourioux, François Mayssal, Nicolas Nova, Marie-Aimée Prost et Clément Renaud.
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