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Lyon et la soie : une dynamique de la technique, un urbanisme original

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Photographie d'un métier à tisser

Étude

Alors que les structures d’organisation des professions de la soie sont rigides, reposant notamment sur une stricte séparation entre les commerçants fabricants d’un côté et les maîtres tisseurs de l’autre, le secteur se développe et se renouvelle.

En effet, la rigidité structurelle permet paradoxalement une certaine autonomie des acteurs. Dans la mesure où chaque maître tisseur est propriétaire et par là responsable de son outil de travail, il est incité à s’y intéresser davantage qu’un simple salarié dans une usine, puisqu’il peut mettre en pratique les améliorations de son propre chef. Les deux principaux secteurs d’innovations portent d’une part sur l’amélioration des métiers à tisser, et d’autre part sur la création de deux types d’ateliers de production, les uns en milieu urbain, les autres en milieu rural.

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Date : 01/10/2007

Sommaire : 

 

■ Les innovations techniques, élément clé dans le décollage de l’activité soyeuse
▪  De nombreuses améliorations des métiers à tisser
▪  La synthèse des recherches est réalisée par Jacquard

■ Un bâti spécifique sur un vaste territoire
▪  Des usines atelier urbaines
▪  La délocalisation des métiers à tisser à la campagne, le cas de la Bâtie Mongascon
▪  Le cas de Saint-Étienne
▪  Des usines pensionnat rurales, l’exemple de l’usine pensionnat de Taulignan

■ Conclusion