Manufrance

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Photographie d'archive d'"une entrée de la Manufacture Française d'Armes et de Cycles"
© Archives de Saint-Etienne // Ville de Saint-Etienne

Étude

Créée en 1885 à l’initiative conjointe d’Etienne Mimard et de Pierre Blachon, la Manufacture Française d’Armes et de Cycles de Saint-Etienne (rebaptisée plus tard Manufrance), s’est élevée en l’espace d’un siècle au rang de symbole industriel et commercial de la ville de Saint-Etienne. Connue pour son Chasseur Français et son Tarif- Album, la « Manu » a incontestablement été, pendant une bonne moitié de sa vie, une entreprise pionnière, fondée sur un modèle économique singulier qui la rendit presque intouchable.

Laissée en héritage à la municipalité après la mort de son principal fondateur en 1944, Manufrance continua pendant les Trente Glorieuses de faire la fierté des Stéphanois. Mais surprise par la crise économique des années 70, elle devint une véritable cause nationale et le cheval de bataille des syndicats et de la municipalité stéphanoise qui ne parviendront pas à la sauver du naufrage.

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Date : 29/02/2008

Sommaire : 

 

I- Un système commercial et productif inédit

▪ La Manufacture, pionnière dans la vente par correspondance
▪ La maîtrise de la qualité des produits "made in Saint-Etienne"
▪ Une organisation scientifique de la production et de l’administration introduisant le taylorisme

II- L’héritage de Mimard

▪ La municipalité stéphanoise, légataire de Manufrance
▪ Une entreprise « endormie » dans un contexte de plus en 3- plus concurrentiel
▪ La disparition de Manufrance
▪ Le cas Manufrance
▪ Que reste-t-il de Manufrance ?

Bibliographie