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Note de lecture : La mésentente de Jacques Rancière

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Couverture de l'ouvrage de Jacques Rancière, "La Mésentente. Politique et philosophie" (Galilée, 1995)

Étude

Cette fiche de lecture a été réalisée dans le cadre d'un chantier de réflexion prospective consacré à "la conflictualité, les rapports de force et l'exercice démocratique", piloté par la Mission participation citoyenne de la Direction prospective et dialogue public du Grand Lyon, dans l'optique d'éclairer les défis auxquels les collectivités comme le Grand Lyon se trouvent confrontées dans la gestion des conflits autour de la chose publique.

Aujourd’hui très reconnu sur la scène internationale, Jacques Rancière a développé une pensée originale du politique, qui postule la possible participation de tous à l’exercice de la pensée, donc au gouvernement de la cité.

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Date : 10/12/2013

Cette fiche de lecture est complétée par une étude de Catherine Foret sur les mobilisations citoyennes, par des interviews d'acteurs de mobilisations citoyennes (Jean-Pierre Frencel, et Mathieu Gouttefangeas, et par une autre fiche de lecture ("Le conflit" de Georg Simmel).

 

Dans La Mésentente. Politique et philosophie (Galilée, 1995), Jacques Rancière part d’une interrogation sur le rapport ambigu entre la vitalité actuelle de la philosophie politique et le relatif « absentement » de la politique dans nos sociétés contemporaines. Alors que se répand « l’opinion désenchantée qu’il y a peu à délibérer et que les décisions s’imposent d’elles-mêmes » (le travail de la politique n’étant plus que « d’adaptation ponctuelle aux exigences du marché mondial »), l’auteur revient aux textes fondateurs d’Aristote et Platon pour rappeler ce qu’est selon lui la politique : « l’activité qui a pour principe l’égalité » et, de ce fait même, « un objet scandaleux (…) qui a pour rationalité propre la mésentente ».

 

Catherine Foret décrypte dans cette fiche de lecture, les idées essentielles de l'ouvrage.