Alors que la politique culturelle initiée par l’État dans les années 60 a largement contribué à définir le champ culturel, le paysage s’est profondément modifié depuis une trentaine d’années. En effet avec la montée en puissance des collectivités locales, ce sont de nouvelles politiques culturelles qui sont apparues recouvrant un périmètre différent de celui défini par l’intervention centrale.
Parallèlement, les pratiques des individus se sont elles aussi beaucoup diversifiées. Quant aux productions artistiques, sous l’influence de divers facteurs (immigration, nouvelles technologies, refondation de disciplines, etc.), elles se sont elles aussi beaucoup transformées. Ainsi le champ culturel apparaît-il en dissémination et en refondation constantes. De ce fait, il est malaisé à cerner, alors même qu’il occupe une place croissante dans nos sociétés.
Comment une grande agglomération peut-elle dès lors se situer dans ce contexte ?
Alors que le Grand Lyon intervient largement sur la ville, dans ses composantes socio-économiques et urbanistiques, quel regard peut-on porter sur les actions qui font appel à des artistes, dans le cadre de la Politique de la ville ?
"L'Université, en favorisant les croisements arts et sciences, joue pleinement son rôle de passeur de savoirs et en s'ouvrant au monde extérieur, elle se reconnecte avec la vie de la Cité".
Chercheur, membre fondateur de Aporss (Association pour la Promotion et l’Organisation de la Recherche en Sciences Sociales) et directeur artistique de l’Ensemble Boréades.
L’artiste est aujourd’hui un individu qui aborde toutes sortes de sujets, de thèmes, de questions, puisant dans un répertoire de savoirs et de connaissances extrêmement hétérogènes.
Le champ culturel est en perpétuel mouvement et a fait de l’émergence un de ses traits d’identité les plus caractéristiques. Mais plusieurs facteurs contribuent à rendre le repérage de l’émergence plus complexe qu’autrefois.
Reconnaître toutes les spécificités culturelles existantes non pas seulement en tant qu'art mais aussi en tant que fonction sociale et comme élément de la diversité culturelle.
Le dispositif "remix", entre espace de liberté et commande visant le prototypage de services innovants pour les usagers d'une gare par exemple, participe de la redéfinition du hacking.