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Métrotech, un parc technologique haut de gamme pour les entreprises high-tech

Interview de Belkacem AMRANI

Image figurant la notion de high tech par des flux lumineux

<< Métrotech constituera une vitrine de nos compétences dédiée à l’innovation >>.

30 hectares en pleine nature, 38 000 m² avec extension possible à 60 000 m² de locaux répartis sur 28 bâtiments, Métrotech a pour vocation de devenir la vitrine de l’excellence technologique et de l’innovation de l’agglomération stéphanoise.

Pour Belkacem Amrani, directeur adjoint Economie à Saint-Etienne Métropole et Chef de projet Métrotech, le futur parc technologique de Saint-Jean-Bonnefonds est un produit d’accueil haut de gamme pour les entreprises « high-tech », nationales et internationales. 

Réalisée par :

Date : 01/02/2006

Comment est né le projet Métrotech ?

A la différence d’autres agglomérations, telle que Chambéry avec Savoie Technolac, où Lyon avec Gerland, nous ne disposions  pas d’espace qualifiant suffisamment visible et pertinent pour incarner un renouveau économique et en être aussi l’un des instruments. Nous avons donc profité du recentrage des activités du CHU sur les sites Nord et Bellevue pour récupérer et requalifier un terrain dont la qualité environnementale est indéniable. Le futur parc technologique de Saint-Jean Bonnefonds est un espace de 30 hectares situé en pleine nature, qui rappelle un peu les campus que l’on trouve aux Etats-Unis. Nous avons donc considéré qu’il y avait là une valeur ajoutée possible pour attirer de nouvelles entreprises et mettre en évidence nos savoir-faire et nos compétences.« Mise en valeur des compétences », « renouveau économique »…

 

Ce n’était pas déjà la vocation des pôles d’excellences (optique vision, textile médical, cité du design) ?

C’est toujours le cas ! Le parc technologique de Saint-Jean Bonnefonds vient simplement compléter une palette existante en matière d’immobilier d’entreprise. Métrotech, c’est l’aboutissement pour une entreprise d’une trajectoire résidentielle. Trajectoire qui débute dans les pépinières et les espaces d’incubation portés par les pôles technologiques d’excellence (optique vision, Cité du design), situés à proximité des espaces universitaires, avec une proximité imposée des laboratoires de recherche. Une fois les projets arrivés à maturité, les entreprises ont besoin d’espace pour se développer.

Métrotech est le produit immobilier qui leur permettra de voler de leurs propres ailes. Nous avons d’ailleurs prévu, avec le Centre Européen d’Entreprises et d’Innovation (CEEI), un dispositif d’accompagnement pour les créateurs d’entreprises innovantes.

 

Métrotech sera donc une vitrine des projets innovants développés dans l’agglomération stéphanoise ?

Une vitrine de nos compétences dédiée à l’innovation pour être plus précis. Nous sommes dans une logique technopolitaine. Nous mettons en place les conditions nécessaires à la croissance en créant des passerelles entre la recherche, l’industrie et la formation. C’est le rôle des pôles technologiques comme le pôle Rhône-Alpes optique vision ou encore le futur Centre Ingenierie Santé. En outre, il existe dans l’agglomération de nombreuses structures qui ont pour vocation de porter et valoriser les projets innovants : Le CEEI, l’incubateur Créalys, l’unité de valorisation de l’école des Mines, le service administratif industriel et commercial de l’Université Jean Monnet (SAIC)…

Toutes ces structures de fertilisation doivent trouver leur traduction dans l’espace. Elles sont, pour nous collectivités territoriales, autant d’aspirateurs à projets qui vont incuber et ensuite renvoyer sur Métrotech.Métrotech n’aura pas pour unique vocation d’accueillir des start-up locales innovantes en développement !

C’est évident. En mettant en avant nos compétences, l’objectif clairement visé est d’attirer des entreprises extérieures nationales et internationales agissant dans les secteurs de la mécanique et des matériaux avancés, de l’optique vision, de l’optronique, des technologies médicales et du design. Nous venons d’ailleurs de lancer une grosse campagne de prospection avec l’agence de développement économique de la Loire (ADEL). Nous n’avons pas à rougir ! Nous savons d’ores et déjà que Métrotech est un produit d’accueil qui intéresse. C’est un site qui sur un plan environnemental est extrêmement valorisant pour une entreprise « High-Tech ».

En outre, les 60 000 m2 de locaux disponibles offrent des solutions immobilières adaptées et modulables en fonction des besoins. Autre atout, le site offre une gamme complète de services communs : salles de réunion, salle de visioconférence et de séminaire, et à terme restauration collective, gymnase et espace détente…

 

Les infrastructures d’accès à Métrotech, en l’état actuel, ne sont-elles pas un frein à sa commercialisation ?

Effectivement, il y a un important travail à effectuer sur le secteur de la Varizelle, à Saint-Chamond. Des aménagements sont prévus pour rendre l’accès plus simple en venant de Lyon. La création d’un échangeur, directement en sortie d’autoroute, devrait permettre de favoriser, à la fois la reconversion du site Giat Industries et la commercialisation de Métrotech. En ce qui concerne la RD 32 entre Saint-Chamond et Saint-Jean-Bonnefonds, le requalibrage, s’il doit avoir lieu, dépendra de la logique de fréquentation routière.

Cela étant, il ne faut pas voir la question des infrastructures systématiquement comme un frein. Bon nombre de projets ont démarrés de cette manière. Les aménagements sont venus ensuite. Et puis, si une entreprise cherche à s’implanter en bordure d’autoroute, nous lui proposons Stélytec. Mais là, nous ne sommes plus sur le même concept. La qualité environnementale n’est pas la même.