Tout d’abord, adopter une approche thématique avec une problématique bien définie pour éviter d’avoir un modèle aussi complexe que le territoire lui-même. Pour aborder plusieurs questions, mieux vaut réaliser plusieurs modèles spécifiques et les coupler ensuite.
Ensuite, je dirais que la question de l’échelle se pose assez vite. Il y a toujours une échelle pertinente pour modéliser le phénomène, qu’elle soit spatiale ou/et temporelle. Ces échelles sont essentielles pour penser l’articulation des phénomènes entre eux, phénomènes ayant eux-mêmes différentes échelles. Par exemple, articuler l’échelle de la décision politique et celle de la vie quotidienne des individus.
Enfin, il ne faut pas s’emballer sur les résultats. Le côté « Simcity » de certains modèles, par exemple avec visualisation 3D des résultats, peut donner à l’observateur le sentiment que la vie se déroule sous yeux, qu’il est possible de prédire le futur. Bien qu’il y ait un peu de ça, il faut garder en tête que le modèle repose sur les hypothèses projetées des modélisateurs, les données utilisées, etc.