Foot’pas ta vie en l’air avertit sur les dangers du dopage
Interview de Thibaut BROUSSE
association Foot'pas ta vie en l'air
Interview de Isabelle Queval
<< C’est la donnée nouvelle de notre époque, le corps est devenu modelable >>.
Isabelle Queval est philosophe, Professeure des universités à l’Université Paris Lumières et chercheure au Groupe de recherche sur le handicap, l’accessibilité et les pratiques éducatives et scolaires (EA 7287 GRHAPES). Elle est aussi associée au LACI (IIAC/EHESS/CNRS UMR 8177).
Son champ de réflexion porte notamment sur les représentations contemporaines du corps et en particulier sur le thème de l’amélioration (enhancement). Elle travaille aussi sur les significations philosophiques et socio-politiques du sport de haut niveau et les valeurs qu’il véhicule : place de la règle, dépassement de soi, dopage, artificialisation du corps… Isabelle Queval s’est par ailleurs intéressée à l’histoire des pratiques corporelles dans l’éducation. Elle est l’auteur de S’accomplir ou se dépasser, essai sur le sport contemporain (Bibliothèque des Sciences humaines, Gallimard, 2004), Le Corps aujourd’hui (Folio Essais, Gallimard, 2008) et Le Sport - Petit abécédaire philosophique (Philosopher, Larousse, 2009).
Comment en êtes-vous venue à travailler sur le corps ? Votre parcours de sportive de haut niveau vous donne-t-il un regard particulier ?
Oui mon passé sportif a joué, dans mes interrogations premières qui portaient sur la notion d’excellence et l’ambivalence de cette notion, qui oscille entre le bien, l’équilibre, le mieux et parfois l’excès. Je me suis alors aperçue que l’histoire des pratiques corporelles illustrait particulièrement bien les acceptions à la fois politiques, philosophiques et pédagogiques de ce qu’on entend par excellence. Ainsi, depuis l’Antiquité, cette histoire nous montre qu’il y a 4 finalités majeures relatives aux pratiques corporelles. Il y a des finalités militaires, médicales, pédagogiques et athlétiques. Ces 4 objectifs se retrouvent, se croisent, sont parfois antagoniques tout au long de notre histoire occidentale. Parfois l’un disparaît et l’autre s’impose, etc. Par exemple au XXe, on peut distinguer un antagonisme clair entre éducation physique et sport. L’éducation physique concerne l’hygiène du corps et l’éducation, alors que le sport, à partir de Pierre de Courbertin, recherche l’exploit et le record. Cette opposition traverse tout le XXe et se retrouve dans l’appellation hybride propre au système scolaire : le professeur d’éducation physique et sportive.
J’ai traversé toute la généalogie de cette notion d’excellence corporelle, dans ses contradictions et ses antagonismes. Par ce travail, j’ai pu montrer que l’une des caractéristiques du sport contemporain, qui est le dépassement de soi, et en particulier dans le sport de haut niveau, prenait un écho particulier dans notre modernité, à partir de la Philosophie des Lumières. La Philosophie des Lumières est la source de la modernité de l’histoire des idées, elle est orientée vers l’idée de progrès et performance. Sans entrer ici dans le détail, j’ai montré comment le basculement dans la modernité était à la fois scientifique, épistémologique, astronomique… Et que nous avions alors changé de représentation du monde et de l’homme. À partir de ce moment-là, l’idée de progrès, et même de « progrès infini », devenait une valeur cardinale de nos sociétés contemporaines.
Puis dans un deuxième temps j’ai élargi cette perspective à la question du corps contemporain et à la manière dont cette histoire occidentale dont nous sommes les héritiers, nous portait à vouloir rationaliser le corps et même à « produire » le corps. Là encore, j’ai retracé la genèse de ces notions pour montrer comment différentes influences notamment chrétiennes et rationalistes, caractérisaient notre appréhension de ces notions. Je me suis alors aperçue que cette volonté d’optimiser le corps pouvait conduire à une posture nouvelle qui va donc jusqu’à vouloir trouver les moyens de transformer et d’augmenter le corps. Mes thématiques de recherche se sont ainsi élargies à cette nouvelle acception du corps.
En quoi le sport est-il une métaphore de nos préoccupations contemporaines ?
Certes on peut parler de métaphore, mais je dis plutôt que le sport est une éprouvette du social, car c’est un microcosme, notamment dans le sport de haut niveau, où tout y est excès. Le sport de haut niveau révèle certaines des tendances de notre société contemporaine. Le sport de haut niveau s’apparente à un laboratoire du dépassement de soi et de ce fait, il peut être considéré comme un témoin des valeurs de nos sociétés. Il est donc à mon sens une bonne porte d’entrée pour qui s’intéresse à notre aujourd’hui et à ses valeurs. Il permet notamment de prendre conscience de la place que nous donnons à la technicisation du corps, à l’augmentation du corps, au dopage, aux addictions, aux manipulations génétiques… Toutes ces thématiques, tous ces questionnements sont au cœur de nos sociétés. De plus, et en particulier le sport de haut niveau, rend ces questionnements spectaculaires car l’image y est extrêmement présente, contrairement à d’autres microcosmes comme le militaire ou même la médecine qui sont moins exposés au regard public et qui eux aussi questionnent les valeurs relatives au corps.
De quelles manières cherche-t-on à modifier le corps ? Quelles sont les nouvelles possibilités d’agir sur le corps ?
Il y a des possibilités assez traditionnelles qui sont celles de la médecine : c’est-à-dire l’amélioration et la restauration de la santé. On va permettre à quelqu’un de marcher à nouveau avec une prothèse ou grâce à un exosquelette. C’est aussi toute la thématique de l’accessibilité autour du handicap. Dans ce cas, la transformation, l’artificialisation du corps ont pour objectif d’améliorer les conditions de vie.
Dans d’autres cas de figure cependant, on cherche à améliorer la performance et seulement la performance. Il ne s’agit plus alors, comme le préconise l’OMS, d’envisager l’amélioration pour un bien-être physique et moral, mais d’envisager une intervention pour améliorer l’humain. Pour en faire « quelque chose de mieux », sans forcément avoir défini ce mieux qui peut être physique, moral, intellectuel… Et sans non plus envisager les conséquences de ce mieux. Par exemple, pourrait-il conduire à ce que certains individus en dominent d’autres ?
De ces nouvelles possibilités d’interventions sur le corps humain naissent donc de nouveaux questionnements. Cela relance par exemple la question d’une discrimination possible entre ceux qui peuvent accéder à ces modifications et ceux qui en sont exclus. Ces questions se sont faites beaucoup plus vives du fait de l’amélioration des technosciences. Ce ne sont plus des questions futuristes qui seraient hypothétiquement posées aux contours de l’identité humaine actuelle, mais bien des réalités nouvelles qu’il faut appréhender et penser.
Le sport contribue-t-il à rendre plus acceptables certaines manipulations corporelles ?
Selon le plan sur lequel on se situe, les valeurs véhiculées sont perçues différemment. S’agissant du dopage par exemple, si on le regarde du point de vue du sport ou du point de vue médical, l’analyse sera différente. On peut alors aller jusqu’à une forme de légitimation du dopage. Cependant, la question du dopage s’inscrit dans une dynamique d’amélioration de l’humain qui est fort ancienne. Depuis toujours, les hommes cherchent à améliorer leurs performances ou à modifier la perception de leur environnement en utilisant des procédés très variés, qui ne sont donc pas exclusivement chimiques. Aujourd’hui, cette dynamique d’amélioration, trouve un écho dans l’arrière fond social et scientifique issu XIXe et du XXe. Avec l’émergence récente des technosciences, est rendue possible de manière assez systématique et parfois effrayante, l’amélioration de l’humain. Il y a donc là des questions d’éthiques sportives certes, mais aussi médicales, sociales, sur l’usage qui peut être fait de ces possibilités nouvelles d’améliorer l’humain.
Ce qui change aujourd’hui, c’est donc l’ampleur de la transformation possible et aussi l’accélération de ces possibilités de transformation. Par exemple, on a des individus dotés de prothèses qui accomplissent des performances inédites et ces personnes sont parfois des sportifs de haut niveau ou des égéries de marques de mode. Les représentations usuelles du corps ont ainsi été en quelques décennies seulement, profondément questionnées. On en vient à s’interroger sur les limites du corps qu’on disait naturel. Ce qui semblait une évidence, l’est moins aujourd’hui. Il ne s’agit plus seulement d’imaginer ou de fantasmer, mais de faire : on peut effectivement modifier, transformer, artificialiser, techniciser le corps.
Et donc la question qui inquiète, c’est de savoir jusqu’où on va aller et à quel moment on va « quitter l’humain naturel » que nous connaissions jusque-là. C’est toute la problématique posée par le transhumanisme qui cherche à dépasser l’obsolescence naturelle du corps, notamment son vieillissement, pour proposer une forme post-humaine. Jusqu’à peu, cette question ne s’était jamais posée, car tout simplement, nous n’avions jamais eu les moyens techniques pour envisager autrement qu’avec la science-fiction, de telles transformations. Or depuis la fin du XXe, nous avons des moyens techniques inédits qui permettent de transformer, de prolonger, de renouveler le corps. A partir de là, les questions se font plus vives et excèdent largement le cadre du sport.
Avez-vous l’impression que l’on peut transformer le corps ou sa représentation ?
Cela change dans les représentations et dans les faits. Le coureur Oscar Pistorius est un cas emblématique de cette contribution à la modification des représentations comme du corps lui-même. Avant qu’il ne soit emprisonné, on le voyait sur les terrains de sports comme dans la mode, il ne cachait pas ses prothèses et il avait aussi ses écouteurs sur les oreilles. Il se présentait ainsi avec son appareillage qui lui permettaient de courir aussi vite que les autres, voire plus vite, comme avec divers objets connectés de consommation courante. Cette transformation effective de Pistoriux s’est inscrite dans l’imaginaire collectif.
Mais il y a d’autres domaines, en dehors du sport, qui contribuent à cette modification des représentations et des corps. Ainsi, la chimie produit toute une palette de produits dopants, qui peuvent être utilisés par tout un chacun et pas seulement des sportifs. Il y a beaucoup de milieux où on ne contrôle pas le dopage… Ces produits permettent d’être plus performants, de ne pas dormir, d’améliorer ses performances cognitives, etc. C’est sur cela aussi qu’il faut réfléchir et définir si nécessaire des limites.
D’autres transformations sont déjà à l’œuvre. Il existe des exosquelettes domestiques, que l’on peut utiliser sans être handicapé… Dans le monde du travail, on peut améliorer les performances des humains avec ce type d’outils, un homme peut porter avec moins de fatigue et plus longtemps des charges plus lourdes. Tout cela fait déjà partie de notre environnement.
Vous voulez dire que nos représentations du corps sont déjà modifiées ?
Ce qui change aussi les corps, c’est notre capacité à subjectiver ces nouvelles technologies destinées au corps. Cette appropriation subjective nous permet de nous constituer une identité nouvelle, intégrant ces objets. Nous n’avons plus seulement une relation externe aux objets. Ainsi, quand vous utilisez toute la journée un téléphone portable, un ordinateur ou des oreillettes, vous n’avez plus seulement un rapport externe à ces objets technologiques. Ils font peu-à-peu partie de vous-même et de votre corps. Se créé alors de nouvelles habitudes, de nouveaux réflexes, de nouveaux gestes qui intègrent ces objets technologiques…
Les enfants d’aujourd’hui, qui grandissent avec ces objets, ont ainsi une cartographie mentale et corporelle différente de celle de leurs aînés. Car ils ont intégré d’autres formes d’apprentissages incluant d’emblée ces objets. C’est un changement massif : le corps est modifié en profondeur, dans sa constitution même, du fait du maniement quotidien d’une quantité d’objets qui deviennent inséparables de nous-mêmes.
Cela vous inquiète-t-il en tant que philosophe ?
Cela ne m’inquiète pas particulièrement. Je dis simplement qu’il est nécessaire de mener une réflexion éthique et philosophique relativement à l’évolution et à l’usage de ces techniques et technologies. On se préoccupe aujourd’hui du fait que l’on présente peut être trop tôt des écrans à des enfants. Il doit y avoir une discussion collective, autour des apports venus d’analyses scientifiques et d’une réflexion de type éthique, pour permettre de dessiner quels seront les contours et les limites à envisager.
Si on pousse un peu le raisonnement à propos des prothèses sportives, on peut imaginer que des sportifs soient amenés à se faire amputer des jambes, parce qu’on aura des prothèses tellement performantes qu’elles permettront de battre des records. Je ne suis ni sur l’affirmative, ni sur la négative par rapport à une telle hypothèse, mais on a déjà vu parfois des choses extravagantes en matière d’optimisation de la performance. Le jour où un autre Pistorius en viendra à battre les records actuels, sur des disciplines comme le 100 m ou le 400m, alors il y aura un nouvel impact. Impact qui sera sans doute plus puissant que celui qui provoqué lorsque Pistorius a eu des médailles à la fois chez les handicapés et chez les valides. À ce moment-là, se posera la question de savoir si l’avenir du sport, c’est la prothèse… Car nous aurons peut-être des individus prêts à se mutiler pour bénéficier de ces ajouts.
Tout dépend de l’usage des objets ou des techniques qui émergent. Mais c’est comme cela depuis toujours, les objets ont une finalité première et leur usage peut être détourné. Si sont mises au point des prothèses pour que des gens handicapés puissent marcher à nouveau, on peut sans doute s’en réjouir. Si ces mêmes prothèses incitent des sportifs à se mutiler pour obtenir ces prothèses qui leur permettront de courir plus vite, il y a là matière à s’inquiéter…
L’éventail des technologies qui vont toucher les individus ne cesse de s’élargir. Il y a des technologies directement appliquées au corps qui vont demander à être pensées. Je ne veux surtout pas dire d’emblée que ceci est à jeter ou que ceci est génial. Il y a eu, il y a et il y aura des usages qui seront détournés, des finalités qui seront détournées, comme il y a parfois des médicaments qui sont détournés pour des usages dopants. Cela a déjà été à maintes reprises observé. Il y a donc une vigilance à avoir sur les finalités et les usages des objets ou des technologiques qui se font jour.
Que pensez-vous des expériences comme le body hacking ? Est-ce une version extrême de la recherche scientifique avec moins d’encadrement éthique ?
Il est vrai qu’on a là un phénomène très visible et qui n’est peut-être que la partie émergée d’un iceberg. Car si on élargit un peu la focale, on constate qu’aujourd’hui, tout le monde ou presque agit sur son corps. Par le tatouage, par le piercing, par des protocoles diététiques, par le body building, par le sport… C’est la donnée nouvelle de notre époque, le corps est devenu modelable.
En ce sens, ceux qu’on appelle des performeurs, qui sont des artistes comme Stelarc ou Orlan, veulent modifier complètement les contours de leur corps, et peut-être aussi le rapport au corps ou à la douleur. Ces artistes ont une notoriété qui rend visible les directions de ce qui possible. Ils demeurent une minorité, mais en même temps, ils révèlent que toute notre société est portée à agir sur la production de soi-même, le modelage de soi-même. Ce sont eux qui nous posent des questions. Car nous avons tous envie d’agir sur notre santé, notre apparence, notre performance. Eux sont certes dans des formes extrêmes, outrancières et à ce titre questionnantes. Il est alors intéressant de les étudier parce que ces postures artistiques sont comme des symptômes d’un phénomène plus vaste.
En d’autres termes, les artistes sont de bons « tendanceurs » : il y a des choses qui sont dites au travers des expériences de Sterlarc, sur le refus de la limite du corps, de la limite de la douleur. Et aussi sur le fait d’être auteur de soi, producteur de soi. Il y a beaucoup de choses qui sont exposées au travers de ces œuvres. Elles ne sont pas à la portée de tous, mais on voit bien qu’énormément de gens se posent ces questions, essayent d’agir, au moins a minima sur l’apparence de leur corps, sur ses contours.
Vous dites qu’on cherche sans cesse à améliorer le corps qui est perçu comme un capital à faire fructifier. Pourquoi en vient-on à considérer son corps comme une donnée sur laquelle on peut travailler ?
Une des premières raisons, est que nous avons considérablement augmenté notre espérance de vie. De ce fait, on peut agir sur son corps comme on n’avait jamais pu le faire jusque-là. Dans les siècles passés, le corps était le lieu de la finitude, de la mortalité, de la maladie, du périssable… En passant à une espérance de vie qui atteint les 80 ans dans les pays occidentaux, on opère une mutation anthropologique. Jusqu’au milieu du XVIIe siècle, l’espérance de vie se situait autour de 40 ans : nécessairement, nous ne nous projetons pas de la même façon dans notre existence selon que l’on a 25, 40 ou 80 années d’espérance de vie. Ainsi, nous n’avons jamais eu autant d’espoirs liés à notre corps et à notre santé et jamais eu non plus autant de moyens pour agir dessus.
La seconde raison, c’est que nous avons perdu dans la seconde partie du XXe siècle, nos croyances dans des grands récits, dans les grandes idéologies, les grandes transcendances qui nous promettaient des « ailleurs » et des « au-delà ». La religion, la politique, le christianisme, le communisme, c’est toujours le bonheur ou le salut remis à plus tard. La perte de cette croyance nous a ramenés à notre présent. Et ici et maintenant, il faut donc faire du mieux que l’on peut, pour vivre bien et s’y prolonger autant que possible et en bon état. C’est la conjonction de tous ces facteurs qui amène à miser de façon tout à fait inédite sur l’entretien du corps.
Au vu de ce que vous venez de dire, ne peut-on pas envisager le transhumanisme comme une idéologie nouvelle, un substitut aux "grands récits" ?
Le transhumanisme est aujourd’hui un mouvement très puissant. Aux Etats-Unis, dans la Silicon Valley, les transhumanistes ont leurs universités, ils ont pignon sur rue. Ils sont moins présents en France et sont sans doute davantage challengés. Le transhumanisme est aussi probablement une idéologie en ce qu’elle propose une perspective, un horizon, un idéal qui peut se résumer à une volonté d’abandonner le « véhicule » corporel humain tel que nous le connaissons. Le versant inquiétant de cette idéologie, c’est qu’elle considère aussi que dans quelques décennies, un humain qui ne sera pas augmenté ou amélioré sera un handicapé. Le handicapé de demain, c’est l’humain naturel… Le transhumanisme prédit un post humain, il prédit l’obsolescence du corps. Il prédit au fond le transfert des capacités humaines dans l’informatique et l’électronique.
C’est donc effectivement une idéologie. Elle est sans doute de l’ordre du fantasme sur un certain nombre de points techniques. Cela ne relève pas d’une démarche scientifique, avec des protocoles solides, etc. Cependant, il y a bel et bien des chercheurs qui ont des projets d’intervention sur la personne humaine. Mais il y a aussi de très nombreuses personnes qui consomment pendant des années des produits pour rester en forme. Ça ne relève pas du transhumanisme, mais cela accrédite l’idée que l’on peut continuer à s’améliorer extrêmement longtemps, presque jusqu’à la fin de sa vie, voire jusqu’à une vie sans fin.
Interview de Thibaut BROUSSE
association Foot'pas ta vie en l'air
Article
Quelles sont les ressources mises à disposition des décideurs par l’Organisation mondiale de la Santé ?
Article
Quels nouveaux dangers pourraient être provoqués par la hausse des températures, et en quoi le sport pourrait-il être un levier pour éveiller les consciences ?
La santé mentale est partout. Entre présentation d’impasses actuelles et évocation de pistes prometteuses, ce dossier vous propose un verre que vous pourrez juger à moitié vide ou à moitié plein.
Interview de Pascal Blanchard
Vice-président à la Métropole de Lyon, délégué à la santé, aux politiques des solidarités, du grand âge et du handicap.
Article
Dormait-on forcément mieux avant ? À partir de l’ouvrage « La grande transformation du sommeil de R. Ekirchun », regard prospectif sur les enjeux de ce temps si utile.
Les métiers du prendre soin souffrent d'un fort turnover. Pourtant, les facteurs d'engagement dans ces métiers très humains ne manquent pas. Alors, que se passe-t-il ?
Interview de Nina Sahraoui
post-doctorante au sein de l’équipe « Genre, Travail, Mobilités » du Centre de recherches sociologiques et politiques de Paris
Étude
Ce rapport détaille les enseignements issus de l’étude, à travers une analyse des représentations sociales du sport, et des orientations pour la conception de terrains sportifs de plein air en libre accès.