Nous sommes aussi très présents sur le terrain. À la demande de personnes qui nous relayent, nous organisons des « Cafés de zèbres ». Nous jouons un rôle de courroie de transmission entre différents acteurs et de mise en perspective des actions sur l’ensemble du territoire. Cela fonctionne à Nantes, à Chambéry, à Bourges, avec toujours cet enjeu de remettre les individus au cœur de la société et de montrer qu’ils sont des acteurs et pas uniquement des électeurs. Il existe localement quantité de solutions de bonne qualité, innovantes, que personne ne connaît. Or, ce qui est bon à Lyon peut marcher à Marseille, à Guéret ou à Ajaccio. Dans cette façon de construire, on peut gagner du temps. Il s’agit aussi de dire que nous n’avons pas de solution toute faite : lorsqu’un maire ou un groupe d’habitants identifie une problématique, nous pouvons l’aider à trouver des recours. La force de « Bleu Blanc Zèbre » est de réunir à la fois l’entreprise et le monde associatif. Pour résoudre un problème, on peut mettre côte à côte une petite association, une entreprise issue de l’ESS ou cotée en bourse, un Blablacar qui lève des centaines de millions d’euros et un Weemoove. Les deux ont la même vocation, en l’occurrence répondre à un souci de mobilité, de pouvoir d’achat et d’environnement pour les Français.
Pour simplifier et harmoniser les choses, nous avons créé des « bouquets de zèbres », animés par des bénévoles qui connaissent parfaitement leur univers et agrègent autour d’eux d’autres zèbres, en vue d’apporter une complémentarité de solutions. François Benthanane, par exemple, qui porte le bouquet de l’éducation, a monté la Web@cadémie, qui forme de jeunes bacheliers au métier de codeurs informatiques, et ZUPdeCO qui organise du tutorat de jeunes dans les cités par des élèves de grandes écoles. C’est un formidable technicien, qui s’est véritablement frotté aux réalités de terrain.