Télérelève : une plus-value pour l’usager ?
Texte de Geoffroy BING
Interview de Thierry Marcou
<< Le partage des données a pour effet de démultiplier l’accès aux infos, de booster la capacité d’innovation des acteurs. Cette nouvelle manière de faire devrait s’appliquer à l’ensemble des informations détenues aujourd’hui [...] >>.
Thierry Marcou, directeur du programme Villes 2.0 à la Fing (Fondation Internet Nouvelle Génération), s’intéresse aux nouvelles technologies de l’information dans les années 80, lors de la période du minitel. A cette époque, il intègre différentes filiales de la Caisse des dépôts et consignations et expérimente, dans le champ territorial, les nouveaux usages de la télématique. Il participe notamment à la création des premiers réseaux d’échanges d’expériences et de savoir-faire entre agents territoriaux, comme le réseau des grandes villes, qui comptait la ville de Lyon parmi ses membres fondateurs.
Cette connaissance des territoires et de ses acteurs lui a beaucoup servi lorsqu’il rejoint la Fing pour s’occuper du programme Villes 2.0, dont l’ambition est d’anticiper et de préparer les transformations de la ville et de la mobilité, à la faveur de cette hybridation du numérique et du physique permise par la révolution de l’internet.
Quelle est l’activité de la Fing ?
Nous nous intéressons d’une manière générale à l’impact du numérique sur la société, non pas sous l’angle de la technologie et de ses performances, mais de ce que nous appelons les dynamiques d’innovation dans les usages du numérique. Cette réflexion sur les usages se fait autour de trois volets : un travail de prospective et de veille, un volet de repérage de l’innovation et de ses acteurs et enfin la conduite de programmes d’action sur des thématiques spécifiques dans leur rapport au numérique comme la ville, le vieillissement, ou l’identité.
En lien avec ces actions, nous animons différents sites internet et des manifestations récurrentes. Ainsi, le Carrefour des Possibles vient de fêter son 500ème projet présenté depuis 2002 ! Cette rencontre, organisée plusieurs fois par an sur Paris ou en régions, permet à une dizaine de porteurs de projets innovants de les présenter devant quelques quatre cent acteurs de l’innovation, responsables innovation de grands groupes venus à la pêche aux idées et nouvelles tendances, business angels, représentants de fonds d’investissement, des pôles de compétitivité…
Comment s’organise le travail de veille et de prospective ?
La veille nous permet de nourrir l’ensemble des travaux menés par la Fing ainsi que notre démarche prospective. Nous mettons en ligne, sur le site Internet Actu, les informations et ressources collectées, les réflexions en cours...
Il se passe des choses intéressantes sur tous les continents mais, pour des raisons linguistiques, nous couvrons mieux l’univers anglo-saxon que l’Asie et l’Amérique du sud. Sur le continent africain, nous participons au Réseau International de correspondants francophones sur les usages innovants des technologies. Ce réseau vise à fédérer des personnes francophones vivant dans les pays en développement et qui s’intéressent aux nouvelles technologies. Ce sont de véritables mines d’informations et leur participation ouvre de nouvelles fenêtres sur les usages.
Côté prospective, Jean-Michel Cornu, directeur scientifique de la Fing, a mis en place ProspecTIC, un rendez-vous annuel de la prospective technologique qui permet aux non-spécialistes de se projeter dans l’avenir technologique et de faire le lien avec les questions qui ont émergé lors des autres actions. Cette année, une attention particulière a été portée au nouveau paradigme émergent en matière de Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication : les NBIC pour nanotechnologies, biotechnologie, information et cognition. Cette réflexion part de la constatation que des champs nouveaux apparaissent, issus d’une convergence entre les technologies de l’information et les autres champs scientifiques. Le déploiement massif de ces technologies et leur appropriation massive par la population suscitent parfois rejets et inquiétudes.
Qu’elles soient légitimes ou relevant du fantasme, ces interrogations sont typiquement des points de contact entre les différents domaines et acteurs.
Vous menez depuis 2006 le projet Ville 2.0. Comment est née cette réflexion autour du lien ville et numérique ?
Notre constat de départ était double : d’un côté, l’urbanisation croissante de la population, avec trois européens sur quatre vivant en ville, et de l’autre le fait que les nouvelles technologies de l’information et de la communication se développent d’abord en milieu urbain. La ville est « le » laboratoire de l’innovation du numérique, c’est là que s’inventent les usages des TIC.
Le web 2.0, en s’appuyant essentiellement sur les contributions des gens et leurs capacités à s’organiser dans des nouvelles formes de collectifs, a fait franchir une nouvelle étape au web. De nouveaux services sont apparus qui n’auraient pas pu être imaginés hors de ce contexte. L’application emblématique de ce passage reste l’encyclopédie Wikipédia. Ce service a bousculé beaucoup d’idées reçues et gêné les acteurs traditionnels. Les processus mis en œuvre pour son fonctionnement sont étonnants et au final c’est devenu une source d’information pour des millions de personnes !
Grace au web 2.0, les citadins sont devenus des internautes aguerris et ont développé de nouvelles capacités d’organisation, d’innovation. La convergence entre le web 2.0 et la ville témoigne d’une réelle hybridation entre ville et numérique. Il n’y a pas d’un côté le numérique, cantonné au monde virtuel, et de l’autre le monde réel, physique. En pratique, la ville 2.0 existe déjà. Ce terme ne renvoie pas à un idéal à construire mais bien à de nombreux phénomènes existants. La preuve ? Aujourd’hui, il y a peu d’actes quotidiens qui ne soient pas précédés, accompagnés ou suivis d’actes numériques que ce soit pour se déplacer, comparer, acheter, sortir…
Une nouvelle fabrique des services urbains se met en place sans forcément que les acteurs traditionnels (élus, aménageurs, opérateurs de transports, urbanistes, architectes, etc) en aient pleinement conscience. De nouveaux acteurs s’invitent spontanément dans le jeu urbain et bouleversent les pratiques.
Pouvez-vous citer des exemples emblématiques de cette évolution ?
Avec son service Google Maps et la possibilité de réutiliser, dans un cadre différent de celui d’origine, les données rassemblées par Goggle Maps, Google a révolutionné la cartographie urbaine. Aujourd’hui, de très nombreux sites et services voient le jour grâce à cette fonctionnalité. J’aime bien aussi citer l’initiative de Pierre Edelman, fondateur du site Rouletaville. Ce site permet aux parents de mettre en commun les trajets de leurs enfants pour les activités péri-scolaires, voire d’autres services. Pierre Edelman a tout simplement créé un petit site web en y insérant une carte de Google Maps, puis a parlé de ce projet dans la communauté scolaire de sa ville. Les parents intéressés pouvaient alors inscrire leur trajet et le nombre de places disponibles dans leur voiture. C’est un bel exemple de ce qui peut se faire à l’échelle de l’hyper-local grâce aux outils du web 2.0 et des données partagées par d’autres acteurs.
Bien sur, les gens peuvent se coordonner entre eux par la parole, mais les outils numériques ont permis de toucher plus de gens et de proposer un mode simple de collecte des informations et d’organisation du co-voiturage. Cette initiative a rencontré beaucoup de succès et intéresse les élus locaux car elle participe à l’amélioration du bilan carbone du territoire. Bien que tout le monde soit sensibilisé aux impératifs du développement durable, il reste très difficile de changer les comportements et les habitudes. Cette initiative y contribue !
Quels sont les grands enjeux pour les acteurs publics et plus particulièrement les collectivités ?
Deux points me semblent particulièrement importants. Premièrement, il est indispensable que les collectivités et les autres acteurs publics soient attentifs aux nouveaux dispositifs et pratiques des acteurs du territoire pour pouvoir être en phase avec eux. La ville de Rennes s’est ainsi rendu compte que près de 10 000 acteurs économiques locaux étaient présents sur le réseau professionnel viadeo. A juste titre, la mairie a trouvé judicieux que son service de développement économique y soit aussi !
Deuxièmement, le moment est opportun pour les villes d’imaginer de nouvelles manières de réfléchir aux problématiques urbaines. Il y a sans doute des transformations à initier pour pouvoir dialoguer et travailler avec des citadins devenus acteurs à part entière. Les acteurs traditionnels devraient notamment apprendre à capter cette énergie citoyenne et à l’utiliser pour imaginer autrement la ville et la fabrique des services urbains, trouver de nouvelles solutions à de vieux problèmes notamment en matière de mobilité douce, de co-voiturage, de développement durable, d’amélioration de la qualité de vie...
Actuellement toute une série de données urbaines sont enfermées dans des silos alors qu’il faudrait les mettre à disposition de l’ensemble des acteurs d’un territoire. De tels dispositifs favoriseraient l’innovation ouverte en impliquant les usagers dans la conception, le design et la production de services urbains. En matière de mobilité douce, l’information sur les possibilités de déplacement dans la ville pourrait être considérablement améliorée si les acteurs du numérique avaient accès aux informations dont disposent les grands opérateurs de transports dans une ville. De ce point de vue, l’expérience du vélib’ et vélov sont emblématiques. Quinze jours à peine après l’installation des premières stations parisiennes, des applications donnant des informations sur les disponibilités de vélos ou les places libres dans les stations les plus proches étaient disponibles sur le net ! Des férus d’informatique avaient mis au point des programmes interrogeant toutes les trente secondes le site officiel de velib’ et, avec ces informations, ont proposé une autre application qui enrichit le service initialement proposé en offrant aux utilisateurs les moyens d’affiner leur stratégie de déplacement. L’intelligence des opérateurs de Vélib’ et de Velov a été de mettre en place un système facilitant le recueil de ces données par les hackers ! Le processus a été le même pour l’Iphone et sans une démarche similaire de la part d’Apple, les milliers d’applications accessibles via l’Iphone n’existeraient pas ! Tous ces exemples illustrent chacun à leur manière ce que nous avons appelé dans le programme Villes 2.0 la ville comme plate-forme d’innovation ouverte.
Ces exemples prouvent bien que le partage des données a pour effet de démultiplier l’accès aux infos, de booster la capacité d’innovation des acteurs, d’améliorer la visibilité des informations, leur croisement avec d’autres données. Cette nouvelle manière de faire devrait s’appliquer à l’ensemble des informations détenues aujourd’hui par les opérateurs urbains ! Les freins à la libre circulation de l’information ne sont pas tellement d’ordre technique mais culturel. Certaines structures s’estiment, à tort ou à raison, propriétaires de leurs données et se sentent dépossédés dès lors que d’autres les utilisent. Tous les arguments sont avancés pour défendre cette supposée légitimité qu’ils soient juridiques, sécuritaires… A mon avis, tout cela nécessite d’être débattu.
Vous parlez de co-production de services urbains, de quelle manière envisagez-vous l’implication concrète du citoyen ?
Nous sommes en train de lancer une expérimentation pilote qui illustre bien cette implication. Le projet Montre verte/ City Pulse vise à faire de citadins volontaires les co-producteurs d’un service de mesure de la qualité de l’air et du bruit sur leur territoire grâce au port d’une montre équipée de capteurs, d’un GPS et d’un dispositif bluetooth . A Paris, seuls une dizaine de capteurs réalisent ces mesures environnementales. Que se passe-t-il si au lieu de cela, plusieurs milliers de personnes réalisent ces relevés au gré de leurs déplacements diurnes et nocturnes ? Les données seront ensuite transférées sur une plateforme ouverte à tous, City Pulse, à partir de laquelle chacun pourra consulter les cartes élaborées et surtout récupérer les données afin d’inventer de nouvelles applications, les exploiter différemment…
Je suis convaincu qu’associer les gens à la production d’un service urbain conduit à un changement d’échelle et une amélioration du service. Actuellement, trente prototypes sont en cours de fabrication. Avec cette plateforme ouverte, on espère encore une fois démontrer aux acteurs urbains tout l’intérêt de faire circuler les données dans les réseaux qui maillent le territoire et de nourrir cet écosystème d’innovation urbaine issu de l’accumulation d’usages et d’outils du web 2.0.
C’est une idée intéressante mais cela ne pose-t-il pas un problème de pertinence et de validité scientifique ?
Certes, les données récoltées n’auront pas la précision souhaitée par des scientifiques. Il faut donc inventer des dispositifs d’échantillonnage, de calibrage, de construction de métadonnées… mais ce sont des obstacles qui ont des solutions !
Sur cette expérimentation, nous avons un partenariat avec le CITU, un laboratoire commun à Paris 1 et Paris 8 qui travaille sur les usages du numérique et les mondes virtuels et a une grande expérience de l’utilisation de telles données. Cela pourrait aussi poser des problèmes de gouvernance. Tout est à inventer !
A côté de l’implication citoyenne, quelles sont les pistes prometteuses au regard de l’aménagement urbain ?
La cartographie territorialisée des pratiques numériques nous semble une approche très prometteuse. Fabien Girardin, chercheur à l’université de Barcelone et au MIT/Senseable City Lab, s’intéresse de très près aux potentialités des traces numériques géolocalisées laissées par les téléphones portables, les photos géotaguées disponibles sur le web 2.0, les capteurs insérés dans les dispositifs de partage de vélos, des transports en commun, les caméras de surveillance, les puces Rfid… L’analyse de telles données peut donner de précieux renseignements sur le comportement des usagers, l’adéquation d’un service, d’un aménagement urbain. C’est une nouvelle manière d’appréhender l’usage de la ville par les opérateurs urbains.
Ainsi, à Florence et à Barcelone, grâce à l’analyse des traces numériques des photos mises en ligne sur Flickr par les touristes, il a été possible de retracer leurs parcours, de regarder ce qu’ils regardaient, les limites urbaines qu’ils ne franchissent pas, les endroits qui ne les intéressent pas… ! La mairie de New-York a utilisé cette approche pour mesurer le succès de la rénovation urbaine des quais de la ville en analysant les données générées au fil du temps par les utilisateurs de téléphone mobile, les photos géolocalisées… Il y a tout un travail à faire de construction de ces indicateurs de la vie urbaine.
Ne craignez-vous pas qu’une ville qui s’appuie de plus en plus sur le numérique, notamment dans l’offre de services, ne crée une distorsion entre ceux qui sont initiés et utilisateurs de cet outil et ceux qui n’y ont pas accès pour différentes raisons ? Ne pourrait-on craindre la création de deux catégories de citadins : les performants qui savent où poser leur vélo, qui sont des citoyens engagés via des dispositifs comme la Montre verte, le co-voiturage, qui échangent via les réseaux sociaux du net … et les autres ?
A la Fing, nous préférons nous positionner sur le versant positif des choses. A mon avis, la fracture se réduit considérablement entre les « digital natives », les jeunes générations dotées d’une intuition numérique et les autres. Les seniors sont souvent beaucoup moins éloignés des pratiques numériques qu’on ne le pense. Neuf français sur dix ont un téléphone portable et Skype est très utilisé par les grands parents pour dialoguer avec leurs petits enfants, à l’instigation de ces derniers bien sûr ! C’est l’usage et le désir de l’usage qui est moteur. De toute manière, nous sommes les futurs vieux, la fracture est donc temporaire ! De plus, le numérique est capable via des dispositifs horizontaux et locaux de toucher des gens qui sont au départ éloignés de ces nouvelles pratiques.
Sur cette question de l’accès à l’information, nous menons une autre expérimentation dans le prolongement du programme Ville 2.0 et de ses travaux théoriques : le projet Citywall. Ce projet, qui s’inspire d’une expérimentation similaire menée à Helsinki, est parti du constat initial que la rue est une sorte de désert numérique alors qu’elle accueille une très grande richesse de pratiques numériques. Mais cela ne se voit pas et le citadin a une vision tronquée de ce qui s’y passe réellement. Citywall se veut une nouvelle catégorie d’écran, un miroir de ces pratiques de l’hyperlocal. Idéalement, cet écran agrège les informations de sites web locaux, des réseaux sociaux, des contributions écrites, photographiques du web 2.0, les informations sur les transports, la pollution, les événements, l’actualité locale…L’objectif est d’offrir aux habitants et aux personnes de passage une image de cette activité numérique du quartier afin d’établir des passerelles avec la structure physique du quartier.
Lors du développement d’internet, certains pensaient que la ville et les relations interpersonnelles allaient disparaître au profit d’un monde fait de rencontres virtuelles, pensez-vous que l’essor de ces nouvelles applications numériques génèrent des peurs similaires ?
Non, au contraire, de nombreux dispositifs permettent de créer ou de recréer du lien social. Les réseaux sociaux de quartier comme Peuplade à Paris ou Voisinéo à Lyon se veulent des outils pour recréer du lien physique entre habitants d’un même quartier. C’est paradoxal mais Internet sert à rencontrer son voisin de palier, échanger des services, partager des activités…. ! Ca marche très bien. Autre exemple aux USA, une entrepreneuse, Robin Chase, a eu l’idée d’adosser son service de co-voiturage GoLoko au réseau Facebook, réseau social le plus important du web. Cette trouvaille lui a permis de contourner la question de la confiance, un des principaux freins au développement du co-voiturage.
En effet, que la personne soit conductrice ou passagère, le co-voiturage génère des inquiétudes diffuses sur la sécurité. En revanche, monter dans la voiture d’amis permet de s’appuyer sur la confiance transitive fabriquée par le réseau social qu’il soit réel ou virtuel. C’est là aussi un succès.
Quel est l’état de la réflexion dans les autres pays ?
En Europe, les britanniques sont très en avance sur les questions d’innovation sociale en lien avec les pratiques numériques. Ils associent les gens à de nombreuses évolutions comme la transformation des services publics. Ils sont aussi en avance sur le partage des données. A ce titre, ils ont lancé une démarche très intéressante intitulée « Show us a better way » dans laquelle le gouvernement a demandé aux citoyens leur avis sur comment exploiter au mieux toutes les données gouvernementales !
En Corée du Sud, New Songdo City est une ville en cours de réalisation conçue comme une vitrine d’un mode de vie 100 % numérique, mais aussi des performances technologiques des industriels du pays ! Cet univers d’objets intelligents interactifs et intrusifs fait d’elle la ville de l’ubiquité technologique. Très soutenu par le gouvernement, ce projet d’ampleur met l’accent sur la sécurité et devrait accueillir sa nouvelle population d’ici une dizaine d’années. Pour nous, cela apparaît comme un vrai cauchemar !
Quelle est votre vision de la ville 2050 ?
Une ville peuplée de nombreuses personnes âgées où il ferait bon vivre. Une ville qui aurait intégré les impératifs du développement durable, des modes doux de déplacements, une organisation du travail libérée du couple domicile-travail, des nouvelles manières de consommer et qui fournirait à ses habitants les données nécessaire pour ajuster en permanence la durabilité de leurs comportements.
Une ville soucieuse d’associer les habitants à sa construction et son amélioration, qui partagerait les ressources pouvant apporter une valeur ajoutée tout en protégeant les données personnelles. Une ville qui aurait résolu certaines tensions actuelles tout en en créant de nouvelles qu’on ne peut imaginer aujourd’hui.
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