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Les syndicats sont-ils encore légitimement influents ?

Illustration représentant des individus regroupés autour du table ronde

Étude

Au fil des années, le syndicalisme se développe, le travail devient emploi, la situation du travailleur devient condition salariale et une véritable société salariale se met en place apportant protections et droits au travailleur et accès aux propriétés sociales.

Entre 1970 et 2006, le taux de syndicalisation a été réduit par trois. Les syndicats sont devenus essentiellement des gestionnaires d'institutions sociales (UNEDIC, Sécurité Sociale...). Ils semblent impuissants devant les bouleversements qui s'opèrent dans le monde du travail, le malaise social, l'aggravation de la précarité et des exclusions. Plus encore que leurs voisins européens, ils apparaissent coincés dans la défense d’intérêts de secteurs encore protégés et montrent des difficultés à se reconstruire et à faire face aux importantes mutations de la société. Dans ce contexte, on peut s’interroger sur leur influence sur les politiques conduites et surtout sur leur aptitude à être représentatif et à favoriser l’exercice démocratique.

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Date : 01/06/2007

Sommaire : 

 

I. Syndicats d’aujourd’hui : éléments de constat

■ Qu’est-ce qu’un syndicat ?
■ Des mouvements devenus institutions
■ Moins de grèves
■ Une chute significative du nombre d’adhérents

II. Professionnalisation et désyndicalisation : deux caractéristiques de l’histoire récente des syndicats français

■ D’un syndicalisme d’adhérents, la France est passée à un syndicalisme de militants, puis de professionnels
■ Pourquoi une telle désyndicalisation ?

III. Les syndicats participent-ils encore de l’exercice démocratique ?

■ Les syndicats sont-ils encore représentatifs ?
■ Les syndicats sont-ils encore influents ?
■ L’exemple des syndicats de l’Education Nationale
■ Les syndicats dans le jeu démocratique