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Les maladies neurologiques

Étude

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Date : 01/04/2006

Les causes des maladies neurologiques restent globalement
mystérieuses : on reconnaît souvent des facteurs familiaux et/ou génétiques se conjuguant à des facteurs environnementaux ou liés à l’histoire de vie. Le risque de développer la maladie d’Alzheimer augmente linéairement avec l’âge à partir de 60 ans, mais ce n’est pas le cas des autres maladies neurodégénératives.
Quant aux mécanismes intimes des maladies neurologiques, ils sont encore inégalement identifiés selon les maladies..
Les stratégies thérapeutiques tentent de répondre par leur diversité au faisceau de symptômes de ces maladies. Mais en dépit des progrès prodigieux des neurosciences, on parle davantage de traitements symptomatiques, d’adaptation, de préservation de l’autonomie, que de guérison. Si ces prises en charge améliorent déjà le quotidien de milliers de patients, l’enjeu de la neuropharmacologie reste la mise au point des traitements curatifs. Les zones d’ombres entourant encore ces maladies nourrissent cet espoir et justifient les recherches fondamentales orientées vers l’étude des causes et des mécanismes intimes. Parallèlement, la découverte de la notion de plasticité cérébrale a permis d’imaginer la substitution de neurones sains aux neurones malades et d’envisager pour l’avenir des thérapies cellulaires. Mais au-delà du défi scientifique, les maladies neurologiques, et en particulier les maladies neurodégénératives, proposent un autre défi à notre société : anticiper le vieillissement de la population qui ne manquera pas de s’accompagner de l’augmentation du nombre de malades. L’agglomération lyonnaise saura-t-elle relever ce double défi scientifique et sociétal ?Cette synthèse se décline de la façon suivante :- Interview du Docteur Gilles Albrand
- Lorsqu’un dysfonctionnement cérébral survient…
- Les maladies neurodégénératives ont des exigences spécifiques
- Une médecine d’adaptation plutôt que de guérison